Méditations

Voici l’Agneau de Dieu

Pour que l’homme qu’il avait formé de la poussière de la terre devienne un être vivant, Dieu souffla dans ses narines un souffle de vie. Mais quand Adam transgressa, il retourna à la poussière, car poussière il était.

Tel fut le constat alarmant de ce que la Bible décrit comme la chute morale et spirituelle de l’homme. Dès lors, l’humanité s’est corrompue de génération en génération, transgressant les lois divines dont l’objectif n’était que de protéger l’homme et de le rapprocher de son Créateur.

Mais en s’enfonçant dans les ténèbres, l’humanité perdait le sens des valeurs essentielles pour s’adonner à toutes sortes d’infidélités, devenant de plus en plus insensible à la voix de l’Esprit saint, sourde à l’appel qui lui était adressée. L’endurcissement rendait impossible la relation d’amour avec son Créateur à laquelle le pécheur était destiné.

Le péché se répandait et s’aggravait au fil du temps, au point que la conscience ne réagissait plus devant les pires déviations. Le mal devenait la norme, tandis que le mensonge et la méchanceté augmentaient dans toutes les sociétés où l’homme profitait de son prochain, l’exploitant et le martyrisant pour s’enrichir.

Pour rendre les choses encore plus dramatiques, le rebelle se forgeait des idoles et se prosternait devant ces faux dieux, s’inventant des objets de cultes et délaissant le seul vrai Dieu. La religion altéra le culte spirituel en enfermant l’âme dans des traditions et des rites inutiles qui dévoraient la vie et les énergies des proies ignorantes du malin.

C’est comme si la chute s’organisait pour se donner une légitimité, pour que soit évacuée la prière sainte venant d’une bonne conscience et d’un coeur pur. Accablé sous le poids d’une culpabilité dont il ne savait comment se soustraire, l’esclave de la corruption ne savait pas vers qui se tourner pour être affranchi des forces maléfiques, de la tutelle impitoyable de Satan.

Certes, d’anciennes promesses annonçaient la venue d’un sauveur qui libérerait le monde de la servitude. Israël attendait un Messie conquérant que les vieilles prophéties décrivaient. Mais en dehors d’un petit enfant qui naquit dans une crèche dans la pauvreté, personne ne semblait relever le grand défi de ce salut prédit par tant d’oracles.

L’enfant grandit et frappa de stupéfaction les plus érudits, inquiétés et perplexes devant tant de sagesse et tant de grâce. Et l’enfant devint un homme discret, effacé qui s’éloignait souvent pour prier, jusqu’au jour où il se rendit visible et audible en allant annoncer la plus belle histoire d’amour.

C’est alors que les premiers spectateurs du plus incroyable des miracles commencèrent à éprouver une émotion envahissante et libératrice.
Ils se dirent l’un à l’autre qu’il devait s’agir du Messie, celui dont un précurseur parlait comme l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. Plus il enseignait et plus se construisait un édifice éternel qu’il appela l’Eglise, et dont il déclara que le séjour des morts ne pourrait prévaloir contre elle.

Il consola, guérit, délivra le captif, annonça le déroulement de l’histoire et la finalité de la grande aventure humaine. Il dévoila l’existence du diable et des démons, qu’il mit en déroute par sa simple présence.
Il prophétisa sa mise à mort pour le salut de tous les hommes qui croiraient en son oeuvre, sa résurrection d’entre les morts, son ascension et son retour sur la terre en un temps que seul le Père connaissait.

Il promit d’envoyer son Saint-Esprit qui rappellerait ses paroles, qui convaincrait de péché et de jugement, qui consolerait. Il ordonna aux siens de se réunir en son nom pour qu’il atteste de sa présence en leur sein. Il donna des millions de preuves irréfutables que sa parole était digne d’être entendue, reçue et annoncée.

Bientôt, il reviendra. Mais avant de revenir physiquement sur la terre pour instaurer son règne il tiendra sa promesse de prendre ceux qui lui appartiennent pour que tous les disciples de toutes les cultures et de toutes les générations le rejoignent.

Il est le vainqueur qui est sorti de la mort parce qu’elle ne pouvait retenir le prince de la vie.
Voici l’Agneau de Dieu.

Mickaël Berreby

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