Méditations

Une vie inébranlable

Le psalmiste avait parfaitement compris que l’Eternel est maître des éléments, qu’aucune circonstance ne peut ébranler son omnipotente souveraineté, qu’il n’est guère besoin de craindre surtout quand nous ne sommes pas capables de solutionner nos problèmes, de surmonter les obstacles.

Il savait et proclamait que Dieu arrête la tempête, ramène le calme et que les ondes se taisent quand Dieu le veut.

Ainsi l’épreuve est-elle permise pour tester l’homme dans sa fidélité et sa confiance, son amour et sa foi.
Il arrive que survienne brusquement la peur et que cette dernière parvienne à dominer la raison au point qu’en nous s’agitent des émotions contradictoires.

Au lieu d’évaluer nos moyens de résistance et nos remèdes, l’option première serait de chercher l’Eternel. Ceux qui se culpabilisent et ceux qui se lamentent gaspillent un temps précieux.

Car c’est ici que l’épreuve s’avère salutaire, quand le réflexe de l’homme de foi consiste à refuser les détours de la sagesse humaine pour ne regarder qu’au Seigneur.

Sans le savoir, subtilement, sournoisement nous adoptons les arbitrages classiques que suggère cet âge, sans réaliser qu’en réagissant ainsi, nous ne laissons à la foi aucune marge. Nos solutions éteignent la foi. Nos richesses étouffent la semence de la parole. Nos réponses paralysent le bras de l’Eternel.

La foi ne s’encombre pas des multiples et savantes idées géniales. Elle ne s’accommode pas de recettes approximatives, sachant qu’il faut choisir entre Dieu et Mamon et que nul ne peut servir deux maîtres.

Ainsi, quand la tempête fait rage, quand les circonstances contraires bousculent nos vies, quand nous ne pouvons pas faire face, quand un silence pesant encercle notre espérance, il reste le plus important, l’essentiel, ce qui prime, ce que veut l’Eternel : une foi ferme, ancrée dans les promesses, paisible, la vraie foi dépouillée des artifices, des mélanges, des conditionnements religieux.

C’est la foi de l’enfant qui ne rougit pas de ne pas savoir, de ne pas pouvoir, et qui s’en tient uniquement à la bienveillance du Père, à sa sagesse, à son amour.

Dieu est un abri contre la tempête (Esaïe 25:4). Il est le seul abri.
Celui qui met en pratique les paroles du Seigneur est un homme prudent qui bâtit sa vie sur le roc.
La pluie tombe et le vent souffle. Les torrents se déchaînent et la tempête gronde. Mais la maison résiste car elle est fondée sur le roc.

C’est une vie inébranlable, enracinée en Dieu que celle de cet homme sage qui a choisi de mettre en pratique ce que le Seigneur ordonne.

Choisissons de préparer nos lampes.
Remplissons-les d’huile pour aller à la rencontre de l’Epoux.
Ne négligeons pas l’intimité avec l’Esprit.
Ne l’attristons pas.
Ne l’éteignons pas.
Soyons à l’écoute de ce qu’Il confie.
Chérissons ces instants de paix dans le recueillement.
Apprenons à faire silence.
Ecoutons ce que dit l’Esprit.

Il en résultera la paix et la vie, une vie inébranlable.

Mickaël Berreby

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