Méditations

Comment allez-vous ?

Trouver les raisons du mal-être est la mode coûteuse de cet âge. Mais pourvoir en solutions tangibles et réelles sans fuir est problématique.

N’ayez pas honte d’aller mal, de souffrir, de ne rien comprendre, de perdre confiance.
N’ajoutez pas à votre épreuve un obstacle supplémentaire.
Admettez honnêtement les choses.

Dieu sait ce dont nous sommes faits et Il nous aime. Il ne veut pas notre détresse, nos angoisses, nos peurs.

Vous est-il arrivé de vous sentir sans espoir et privé d’aide, paralysé devant un horizon bouché, étreint par l’anxiété, habité par la tristesse ?

Cette condition est fréquente chez la plupart d’entre les hommes, y compris chez les croyants les plus sincères.

N’allez pas supposer que vous êtes à l’abri, immunisé contre une telle faiblesse. Même si chez certains elle n’est que rarement écrasante, son influence sur le psychisme est certaine et dévastatrice.

L’épuisement physique ou moral serait la cause de l’augmentation des cas de dépressions comme jamais le monde en a recensées. Le sentiment d’incapacité anéantit celui qui ne se sent pas en mesure d’affronter une charge trop lourde.

Dès que nous regardons aux hommes, à nous-mêmes, aux circonstances, au lieu de garder les yeux fixés sur le Seigneur, nous sommes immédiatement la proie de la dépression.

Si le Seigneur nous donnait tout ce que nous voulons nous serions réduits à néant, car Lui seul sait ce qu’il nous faut.

Même Moïse a été désemparé, découragé, au point de demander à l’Eternel de le tuer pour qu’il ne contemple pas son désespoir (Nombres 11:15).
Le prophète Jonas déclara : « La mort m’est préférable à la vie… » (Jonas 4:3).
Elie a demandé à Dieu la mort tant il était déçu de tout, dégoûté de lui-même (1 Rois 19:4).

Si Dieu avait répondu à la prière de ces géants de la foi qui lui demandaient la mort, sa gloire n’aurait jamais été manifestée.
Quand Dieu ne répond pas, cela signifie toujours qu’il a un dessein supérieur inspiré par un amour pur, une connaissance totale de tous les facteurs, du passé, du présent et de l’avenir.

Qu’elle soit psychologique, spirituelle ou physique, la souffrance est accentuée si nous ne regardons pas au Seigneur.

Nous ne savons pas prier.
Nous ne savons pas ce qui est bon pour nous.
Dieu sait ce qui est meilleur.

En regardant à lui, nous cessons de calculer, de spéculer et d’analyser nos circonstances.
N’est-il pas le créateur de cet univers infini ?

Ce qui est né de Dieu triomphe de ce monde. En regardant à Lui, nous savons qu’Il a tout dans sa main.

Lentement, la foi reprend le pouvoir et notre vision s’éclaire, tandis que nous l’adorons.

Mickaël Berreby

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