Méditations

Deux promesses

Deux promesses merveilleuses sont faites aux disciples de Christ.
La première est que Jésus reviendra.
La deuxième est qu’Il nous prendra avec lui.

Quand il annonce son retour, il s’agit de son retour sur terre. Quand il déclare vouloir nous prendre avec lui, il s’agit de l’enlèvement de l’Eglise, son Corps hors de la terre en un lieu que l’Ecriture ne décrit pas précisément.
Seuls sont concernés ceux qui connaissent intimement, profondément, spirituellement, intensément le Fils du Dieu vivant.

Ceux qui le connaissent théoriquement se rendent en un lieu de culte, écoutent des sermons, chantent des chants, retournent chez eux, et recommencent à vivre, à agir, à penser, à parler, à réfléchir, à calculer, à craindre, à espérer, à pronostiquer comme le monde.
Le monde est rempli de ténèbres et de ruses, de cupidité et de malice.

Etre du monde est une lente et subtile accoutumance inconsciente aux normes qui régissent nos sociétés. Le simple fait d’adopter le comportement du monde indique que l’on est déchu. Car un vrai disciple n’aime pas le monde et le monde ne l’aime pas. Il est à contre-courant de toutes les valeurs, tous les critères, toutes les ambitions, toutes les règles, toutes les stratégies, toute la morale de ce monde livré aux caprices du néant.

Dans certaines institutions religieuses, le monde règne par l’amour de l’argent, l’impureté, l’orgueil, le culte de l’apparence et l’hypocrisie.
Le fait qu’elles soient religieuses aggrave la condition déplorable de ces organisations caricaturales.

Dans une moindre mesure, d’autres mouvements s’estimant à l’abri de l’erreur dissimulent l’indéniable pouvoir de séduction qu’exerce sur eux le monde.

Ainsi quand le Seigneur affirme qu’il reviendra, ce n’est certes pas pour prendre avec lui ce qui est du monde, mais uniquement ce qui lui appartient.
Ce qui appartient au Seigneur a triomphé du monde, car ce qui appartient au Seigneur est plus grand que ce qui est dans le monde. Car le Fils de Dieu a refusé tous les royaumes du monde et leur gloire. Il a voulu que les siens soient la lumière du monde, car sans les siens, le monde gît dans la plus épaisse nuit de désolation et de misère.

Le monde est comparé à un champ dans lequel la bonne semence ou l’ivraie peuvent tomber. La bonne semence, ce sont les fils du royaume. L’ivraie, ce sont les fils du malin.
Ainsi dans ce champ, deux sortes de semences sont antagonistes, les fils du royaume et les fils du malin. Il n’existe aucun moyen de les réconcilier. Ils sont farouchement opposés les uns aux autres.

Le diable a semé dans ce champ qu’est le monde l’ivraie qui sera arrachée et jetée au feu. Ainsi les méchants seront séparés d’avec les justes. Les fils du malin seront séparés des fils du royaume. L’ivraie sera séparée de la bonne semence.
Jésus est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, car Dieu a tant aimé le monde en dépit de sa condition. Dieu a envoyé l’Agneau pour sauver le monde.

Celui qui a fait les deux promesses dont nous parlions est le Sauveur du monde, le pain vivant de Dieu qui donne la vie au monde. Il est la lumière du monde mais il n’est pas de ce monde, car Il est d’en haut, alors que nous sommes d’en bas.

Mais il a fait deux promesses précises.
Il reviendra. Il nous prendra avec lui.

Mickaël Berreby

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