Nous aurions donc pouvoir sur la façon dont réagit notre coeur ?
Si Jésus le demande, cela est possible.
Certains ont un coeur mauvais et incrédule. Ces derniers ne demeurent pas auprès du Seigneur. Ils s’en éloignent. Ils se détournent du Dieu vivant. Ils s’enfoncent dans l’amertume.
Nous pouvons décider de ne pas nous laisser désemparer de vivre enfin dans la paix, la vraie paix, celle qui ne s’explique pas, celle qui provient de la grâce, celle qui s’élève au-dessus des circonstances, celle qui dure éternellement, celle qui change les circonstances les plus tumultueuses en harmonie et en repos parfait.
Le secret est simple. Il suffit de croire. Plus ce que Dieu attend de l’homme est simple et plus nous pouvons et devons nous attendre à de grands miracles.
Car plus les miracles seront grands et plus notre foi simple aura été efficace. Dieu dépend de notre foi pour manifester pleinement sa présence, sa puissance, son autorité sur le mal. Si nous voulons voir la gloire de Dieu, il importe de croire.
Oublions le passé en tournant nos regards vers le Seigneur avec soif et faim de justice.
Si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur. Il connaît toutes choses.
Sa connaissance du passé, du présent, de l’avenir, de chaque détail des moindres circonstances nous libère de la crainte puisque nous nous abandonnons à son amour.
C’est alors qu’une parure intérieure et cachée dans le coeur s’exprime sous la forme d’une incorruptible pureté. Rien ne peut corrompre la paix qui vient de Dieu. Rien n’en changera la force créatrice. Rien ne s’oppose à cette force immense où l’amour est le mot de la fin.
Mais pour vivre ce miracle, un choix radical conditionne notre paix. Celui de ne pas vivre dans l’obscurité, la pénombre, la dissimulation, la malice, celui de vivre dans la lumière, même si cette lumière dévoile le mal qui est en nous, et dont Dieu nous affranchira.
L’homme peut tromper son propre coeur et s’abuser au point que ses réelles intentions sont dissimulées. L’Ecriture appelle cela une religion vaine.
Mais quand dans la grâce l’amour triomphe de la peur, alors s’affermit notre foi et nous voyons l’invisible en ressentant la bonté infaillible du Seigneur. Il sait si bien ce qu’il nous est nécessaire. Il connaît toutes choses.
Reposons-nous dans son amour.
Laissons-le nous guider, nous freiner, nous encourager, nous corriger, nous enraciner en lui, nous unir les uns aux autres, nous détacher des vanités de ce siècle.
Nous serons dans la plénitude de la foi, purifiés d’une mauvaise conscience. Sur nos coeurs seront écrites les lois du seul vrai Dieu.
Mickaël Berreby