Par Il fut un temps où nous étions dans l’ignorance, un temps ou nous vivions selon les convoitises d’un monde rebelle et désinvolte.
Ce temps est révolu. Les choses anciennes sont réellement passées. Nous ne pouvons plus jamais vivre “contre Dieu”.
Un nouvel esprit, l’Esprit d’adoption nous a réconciliés avec Dieu et nous n’avons plus les comportements du passé. Nous ne nous conformons pas au siècle présent, au risque de paraître déphasés par rapport à cet âge où tout s’accélère, où les modes de communication révolutionnent la façon dont l’homme se situe et envisage la notion de bonheur.
Il s’agirait davantage de stimulations médiatiques que de vrai contentement, d’informations tumultueuses alertant en quelques instants les milliards d’individus sur des événements qui rendent la planète tellement rétrécie.
Le siècle présent change le mode de pensée. Mais il est dit de ne pas nous conformer à la modernité, au moeurs, à la mode, aux critères, à la mentalité, au conditionnement qu’exerce sur nous l’avalanche de nouvelles qui submergent notre entendement.
Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde.
Plusieurs méprisent Dieu et ironisent sur l’Evangile. Plusieurs pratiquent l’indifférence et toisent du haut de leur bassesse une bonté qui les appelle à se repentir.
«…le monde entier est sous la puissance du malin. » (1 Jean 5:19)
Le monde entier est donc réduit à la servitude. Ainsi, les hommes servent le malin et se lient les uns les autres.
Ils s’alarment, se terrorisent et se menacent les uns les autres.
Tel est l’âge cynique dans lequel nous vivons. Les prisons regorgent d’hommes doublement condamnés. Ils purgent la peine qu’inflige la société. Ils subissent le contexte carcéral qui aggrave leur disposition intérieure.
Il convient de réaliser que le monde parle d’après le monde et que le monde écoute ceux qui sont du monde. Mais les rachetés ne sont pas du monde. Ils sont nés de Dieu et vivent dans ce monde sans en faire partie. Ils le contestent par leur foi, leur vie, leur choix quotidien de suivre Jésus.
Ils s’ouvrent à l’Esprit pour entendre la voix du Consolateur qui les guide dans toute la vérité. Ils marchent en nouveauté de vie. Ils ne sont pas du monde et ne le seront jamais. Celui qui est en eux est plus grand que celui qui est dans le monde.
Celui qui est en eux se nomme Jésus. Celui qui est dans le monde se nomme Satan. Le plus grand a vaincu le monde et le plus grand vit dans le coeur des rachetés.
L’antichrist est dans le monde tandis que Christ est en ceux qui lui appartiennent. Ainsi quand viennent les faux docteurs, les faux prophètes, les manipulateurs et les discoureurs, ils ne se laissent pas séduire.
Ils éprouvent les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu.
Si le monde les hait, qu’importe. Les rachetés ne s’en étonnent pas. Si le monde ne les connaît pas, ne les reconnaît pas, cela confirme qu’ils sont de Dieu, nés de Dieu, enfants de Dieu, conduits par son Esprit.
Car ce monde passe, mais les rachetés vivront éternellement. L’Esprit de celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts vit en eux.
L’orgueil de la vie, la convoitise des yeux, la vanité des paroles trompeuses n’ont aucun pouvoir sur les disciples qui écoutent la voix du Bon Berger. S’ils aimaient le monde, l’amour du Père ne subsisterait jamais en eux.
Ils sont attachés au Seigneur. Ils se consacrent et gagnent Christ. Ils vivent dans l’attente de la révélation des fils et des filles de Dieu, quand la servitude cessera et que la majesté du Père remplira l’univers.
Mickaël Berreby