Méditations

Travaillons à notre salut

En recevant l’amour de la vérité, un merveilleux processus est activé dans le coeur de ceux qui sont destinés à la vie. Cet amour de la vérité conduit au salut.

Quand le nom de Jésus fut donné à celui qui allait naître, il fut prophétisé que « c’est lui qui sauverait son peuple de ses péchés ».

Très vite, les contemporains du Seigneur comprirent qu’un nouvel élément, un miracle sans précédent, un critère inattendu allait bouleverser à jamais la vie spirituelle.
La foi suffirait désormais pour être sauvé. La foi seule parviendrait à ce que rien n’avait pu produire auparavant.

Qu’il est donc nécessaire de “persévérer” jusqu’à la fin, jusqu’au bout de notre marche terrestre en gardant la foi ! Car après ce temps dans nos tentes de chair, nous entrons dans le royaume céleste de celui qui veut sauver parfaitement.

L’exemple de Pierre qui s’enfonce dans l’eau dès qu’il doute illustre nos vies qui s’enlisent quand la foi ne règne pas. Mais cette énergie surnaturelle ne vient pas de nos efforts psychologiques, de notre détermination, de nos résolutions.
La foi vient de Dieu. C’est cette foi d’origine divine qui sauve. Elle consiste en l’abandon et l’adhésion à ce que dit l’Eternel, ce que veut l’Eternel, ce que l’Eternel a conçu dès avant la fondation du monde.

Le salut dont il est question concerne notre âme. Il ne s’agit pas d’être sauvé ici-bas des multiples épreuves, des dangers et des menaces, mais de la destinée de notre âme. Si nous perdions notre âme, que resterait-il ?

Car nous sommes un esprit qui possède une âme et qui habite dans un corps. Avons-nous pris conscience de ce fait ? Sommes-nous attentifs aux besoins de notre âme ?

Des milliards d’âmes sont blessées par la transgression morale qu’inspire le prince de la puissance de l’air, le prince de ce monde. Mais dans cette immense foule de victimes se trouvent des femmes et des hommes qui ont accepté que brille la lumière en répondant oui à l’appel divin. Leur foi les sauve. Ils sont sauvés par la foi.

Jésus est la porte par laquelle entre la brebis égarée pour être sauvé. Jésus ne juge pas. Il sauve le monde. Celui qui invoquera le nom du Seigneur sera sauvé de cette génération perverse, sauvé de la colère, sauvé par la vie de Dieu.

Alors que pour ceux qui périssent, la prédication de la croix est une folie, elle est une puissance de Dieu pour ceux qui sont sauvés par grâce.
Nous avons entendu l’Evangile qui avertit des choses qui doivent arriver. Nous entrons dans l’arche pour devenir, comme Noé, héritiers de la justice qui s’obtient par la foi.

L’Evangile est la puissance de Dieu pour le salut de celui qui croit dans son coeur et confesse de sa bouche. Il est scellé du Saint-Esprit. Plus rien ne pourra jamais le séparer de l’amour de Dieu.

Travaillons à notre salut…

Mickaël Berreby

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