Par Quel prodige que Dieu veuille nous purifier de toute iniquité et pardonner nos péchés.
N’est-il pas fidèle et juste ? Il décide de ne pas s’en souvenir. Même les pensées de nos coeurs doivent être pardonnées. C’est d’ailleurs surtout ces pensées enfouies qui rongent nos vies spirituelles.
Quand nos coeurs sont affranchis, la paix surnaturelle les envahit et nous vivons pleinement dans l’harmonie de la grâce. Dieu est riche en pardon, en miséricorde en compassion, en raison de son immense bonté.
Il n’en n’est aucunement ainsi avec l’homme impitoyable, cruel et brutal qui se venge et a bien du mal à oublier la faute et l’offense. Ainsi sommes-nous appelés à ne jamais mesurer la faute d’autrui en fonction de nos critères.
Nous sommes si loin de l’amour véritable, celui qui donne sa vie en répandant partout l’odeur de Christ et la surabondance de la grâce.
Pour vivre selon Dieu, il est pressant de délaisser nos opinions, notre discernement, nos expériences, nos déductions, nos normes et nos conclusions.
Quand la contrition nous porte à la repentance, quand nous éprouvons de la répulsion devant notre péché, alors seulement le salut entre dans notre maison et les choses anciennes sont véritablement passées.
C’est pour notre justification qui donne la vie que Jésus-Christ est ressuscité afin qu’en recevant par la foi notre justification, nous possédions dès lors la paix avec Dieu.
Où irons-nous ?
Qui a les paroles de la vie éternelle ?
Qui d’autre que lui peut et veut nous pardonner ?
Notre propre justice est un vêtement corrompu. Ne laissons pas l’adversaire salir notre conscience.
Gardons-nous en veillant de tout ce qui attriste l’Esprit.
Gardons-nous de la langue, qui est un feu, considérée comme le monde du mal souillant le corps, quand la langue est enflammée par la géhenne. Car rien de sale n’entrera dans la ville sainte, mais seuls ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau entreront dans la présence du Dieu de grâce.
Confessons nos fautes et reconnaissons notre transgression car Il est fidèle et juste pour nous pardonner.
Mickaël Berreby