Méditations

Transformés

Le disciple sait que Christ peut tout accomplir, guérisons, prodiges, miracles grands ou petits.
Son Christ est merveilleusement puissant.

Mais la nature de sa relation avec Christ n’est pas celle d’un “demandeur” de miracles, d’un client du spectaculaire. Il ne cherche pas de nouvelles preuves, des sensations exaltantes, des manifestations surnaturelles.

Ce qui caractérise le vrai disciple est l’attrait de la sainteté, une volonté profonde de fidélité, une quête de pureté, un examen attentif de conscience pour savoir s’il vit réellement avec la lumière qu’il reçoit.

Cet âge génère d’étranges oracles dont on sait qu’ils ne sont pas fidèles au Seigneur à bien des égards, et que l’on reçoit et encense comme de véritables stars de l’Evangile.
La médiatisation contribue à amplifier ce phénomène, et des foules de naïfs sont à l’affût d’un spectacle.

Tout est conçu pour affaiblir la vigilance, la vraie, non pas la critique qui, elle, est malsaine, mais la vigilance salutaire, le bon sens réfléchi, la prudence essentielle. Dans ces grandes messes à la gloire de l’homme, il n’est pas rare de voir des individus se laisser aller dans une sorte de transe, tandis que la musique berce un comportement juvénile.

Pour ceux qui imaginent que ce genre d’atmosphère est conforme à la Parole, indiscutable quant à sa véracité, il est bon de se ressaisir, d’examiner avec soin s’il n’est pas question de ce dont Paul parle pour la fin des temps.
Est-ce de la séduction?

Quand on sait que certains s’approprient des sommes considérables pour satisfaire leurs propres convoitises, n’hésitent pas à divorcer, se remarier, puis divorcer encore, ne sommes-nous pas en présence d’un désordre inqualifiable ?

Bien qu’aucun être humain ne soit exempt de fautes, de péchés, de transgressions, d’infidélités, de manquements et de faiblesses, le propre du disciple est de rechercher la sanctification, la pureté d’une parure intérieure, l’intégrité.

Mais notre âge donne le spectacle douloureux de la perversion dissimulée derrière des fonctions “sacrées”, et ceci dans toutes les églises.
Quelle infinie tristesse pour le Saint-Esprit, à propos duquel Paul demande de ne pas “l’éteindre”, de ne pas “l’attrister”.

Comment rendre pur son sentier ?

C’est la question à laquelle répond la Bible. En serrant sur notre coeur la Parole de Dieu, c’est ainsi que nous rendons purs notre sentier, nos pensées et nos actes.

Ne faut-il pas que partout, chez tous ceux qui liront ces lignes, des hommes et des femmes se prosternent et intercèdent en suppliant le Seigneur de rendre pur notre sentier ?

Ne sommes-nous pas appelés à cet examen de conscience qui permet de rentrer en soi-même ?
Avons-nous été laxistes et tolérants, minimisant tel ou tel aspect de l’Ecriture pour plaire aux hommes, pour ne pas leur déplaire, en nous conformant à la pensée de la majorité, au risque de déplaire au Seigneur ?

Dans l’Eglise, chacun est responsable de tous. Car nous sommes membres les uns des autres. Quand un membre souffre, le Corps souffre.

Mais quand le souffle du réveil embrase un membre, quand le feu de la gloire ravive la consécration, quand l’onction brise les chaînes, quand un membre se laisse saisir, il bénit ceux qui l’entourent, et la sève de la vie engloutit les ténèbres.

Paul voyait une Eglise sainte, irréprochable, sans taches ni rides, ni rien de semblable. Ce n’était pas de l’utopie, mais l’exacte volonté du Seigneur pour son Epouse.

Mickaël Berreby

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