Méditations

Des robes blanchies dans le sang

Tant de chrétiens n’ont pas été chercher leur héritage, ne savent pas qu’ils sont héritiers, s’imaginent être indigents, orphelins, délaissés. Mais ils sont lavés par le sang de Jésus, purifiés et affranchis, libérés et restaurés, réconciliés et enracinés.

Beaucoup déploient d’énormes efforts pour tenter de plaire à Dieu, tout en étant persuadés qu’ils ne sont pas à la hauteur. Ainsi filent les jours et les années où l’incertitude prime sur la joyeuse assurance de la foi.
Mais l’Evangile est pourtant limpide.

Nous avons été arrachés aux ténèbres. Nous sommes passés de la mort à la vie. Notre cité est dans les cieux. Notre Christ est la résurrection et la vie. Nous n’avons plus à craindre le lendemain. Nos destinées sont dans sa main. Nous jouissons du repos, de la paix, d’une inexprimable joie, la joie de l’Esprit de vie.

D’où nous vient cette rassurante et douce présence ? N’est-ce pas la promesse “accomplie” que Jésus nous enverrait le Consolateur qui nous rappelle tout ce qui a été enseigné, qui nous réconforte et nous guérit ?

C’est Lui qui nous sauve et nous sommes sauvés.
C’est Lui qui nous transforme et nous sommes transformés.
C’est Lui qui nous guérit et nous sommes rétablis.
C’est Lui qui règne et qui sait de quoi sera fait demain.

Nous sommes en Lui. Il demeure en nous. Nous sommes son ouvrage, l’oeuvre de ses mains. Lui seul parvient à parfaire ce qu’il a commencé, ce qu’il achèvera. Il est notre plénitude.

Si nous écoutons sa voix, et si nous obéissons, Dieu sera l’adversaire de nos adversaires. Son ange marchera devant nous et nous délivrera de celui qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
Alors le prince de ce monde sera confus. Et ce qui est né de Dieu triomphera de ce monde.

Nous attendons les noces de l’Agneau. L’Eglise attend son Epoux revêtue de fin lin pour le festin. Jérusalem, la ville sainte, celle qui descendra du ciel d’auprès de Dieu, brillera d’un éclat semblable à celui d’une pierre très précieuse, une pierre de jaspe transparente comme du cristal.

Cette épouse, c’est vous et moi. C’est nous, son Eglise, son peuple, les rachetés de celui qui sera revêtu d’un vêtement teint de sang et dont le Nom est la Parole de Dieu.

Mickaël Berreby

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