Par A quoi sert-il à un homme de gagner tout le monde s’il perdait son âme ?
La perdition éternelle correspond à l’absence éternelle de la gloire
de Dieu. Comme tous en sont privés depuis la chute puisque nous avons
tous péché, seule la réconciliation avec Dieu en Jésus-Christ par le
moyen de la foi nous restitue cette âme vouée, en raison du péché, à la
séparation d’avec Dieu.
Le salut selon l’Ecriture est une question de vie éternelle ou de mort
éternelle. Ce n’est en aucune manière une adhésion à la pratique d’une
religion.
En posant cette question, Jésus déclare que l’âme a plus de valeur que
le monde entier.
Avons-nous conscience de la valeur de notre âme, de
la valeur d’une âme ?
Sommes-nous indolents et légers, superficiels et insensibles ?
Aux besoins de ce corps physique, nous accordons une importance urgente.
A la connaissance, à l’expérience, à l’argent, au pouvoir politique,
à notre profession, aux loisirs, au confort, à l’art, à toutes les
sollicitations familiales, nous concédons un intérêt parfois excessif.
Mais que pensons-nous “bibliquement” de la valeur d’une âme ?
Ce qui fausse l’intelligence spirituelle pour comprendre et apprécier
la valeur d’une âme, c’est l’apparence.
Car l’âme est cachée au regard du plus exercé d’entre nous.
On ne voit si souvent que “ce qui se voit”, ce qui relève d’une
cohérence et ce que les faits attestent.
Notre âge, supposé clairvoyant, se nourrit de l’apparence. Il se
laisse fasciner par l’illusion du plaisir, la satisfaction
artificielle de la possession matérielle.
Mais l’âme qui n’a pas de valeur matérielle n’est pas quantifiable et
n’a pas de prix.
Quand un homme se donne à Dieu dans la repentance en recevant
Jésus-Christ comme son sauveur et Seigneur de sa vie, il prend
conscience qu’il a une âme éternelle et que son âme a été sauvée par
pure grâce.
Le Seigneur est le soutien de notre âme. Il la protège et
la chérit pour la préparer à la plénitude de la révélation des fils de
Dieu.
Méfions-nous du charlatanisme religieux, des manipulations
charismatiques, des apparents miracles et des prodiges, des
atmosphères euphorisantes, des théories scandaleuses de bénédictions
payantes, des loups ravisseurs et des faux docteurs.
N’accordons pas à
l’homme “en vêtements de brebis” la confiance réservée à Dieu, au
risque de perdre notre âme. Car que donner en échange de notre âme ?
Si nous voulons garder notre âme, c’est des ruses et de la convoitise,
du péché et des illusions séduisantes, des discours vaniteux et des
pièges du conformisme, de l’hypocrisie pieuse et de l’apparence
trompeuse, des influences et des pressions de ce monde moqueur, que
nous devons la garder.
Le chemin sera étroit, mais il nous conduit à la vie.
Mickaël Berreby