Par Si nous ne vivons pas d’épreuves, nous ne crions pas au Seigneur, nous
ne cherchons pas l’invisible.
Paul ne regardait pas aux choses visibles, mais à celles qui sont
invisibles. Il qualifiait de “passagères” les choses visibles et les
choses invisibles, il les qualifiait “d’éternelles”.
Il soulignait l’importance de ce que nous avons dans le ciel, un
édifice, ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite
de main d’homme.
Ainsi chaque disciple possède une demeure éternelle. Pour se détacher
de ce qui est terrestre et s’attacher à cette demeure éternelle, Dieu
permet des épreuves, des combats, des luttes.
Ce qui nous amène à chercher Dieu, c’est la difficulté.
Nous sommes forcés de chercher le spirituel et détourner nos yeux du
monde naturel.
L’incrédulité nous lie au temps présent tandis que la foi nous fait
entrer dans la dimension éternelle.
Celui qui vit par la foi n’a pas besoin de ce qui est visible et celui
qui vit selon la vue n’exerce pas sa foi.
La foi est la victoire qui triomphe du monde. Mais nous avons tous
besoin que Dieu complète ce qui manque à notre foi pour être fondés et
inébranlables.
Quand il est parlé d’un poids de gloire, il s’agit de notre foi, la
qualité de notre relation avec Dieu. Elle nous extirpe du monde
naturel.
Le racheté est appelé à vivre continuellement sous l’onction du Saint
Esprit. Il ne doit pas perdre sa relation avec Dieu, mais au contraire
l’approfondir.
Ce qui donne gloire au Seigneur, c’est l’exercice de notre foi. Mais
notre foi suppose l’épreuve de la foi pour vaincre.
Aucun vainqueur n’a été épargné du combat. Car sans combat, aucune
victoire n’est possible.
Si nous considérons tout ce que nous vivons comme étant permis pour
façonner notre foi, chaque circonstance, chaque événement, chaque
épreuve sera à la gloire de Dieu.
« Reconnais en ton coeur que l’Éternel, ton Dieu, te châtie comme un
homme châtie son enfant » (Deutéronome 8:5)
Mickaël Berreby