Par Le fait que Dieu soit pour nous ne veut jamais dire que Dieu fait ce que nous voulons qu’Il fasse, mais qu’Il fait ce qu’Il veut, même si ce qu’Il veut est l’exact opposé de ce que nous voulons.
Ainsi, l’adversité ou la contrariété peuvent n’être que l’expression de Sa souveraineté. Et parfois, longtemps après, nous admettons que “Dieu avait raison” de ne pas faire ce que nous voulions.
Notre intelligence des choses d’en haut étant limitée, nos pensées étant éloignées de celles de Dieu, il ne nous reste que la soumission.
Or il existe une soumission joyeuse, sereine et reconnaissante, ou encore une soumission résignée, pessimiste et révoltée.
Celui qui s’abandonne au Seigneur n’est jamais abandonné. Celui qui s’en remet à la sagesse du Seigneur n’est jamais déçu. Celui qui se repose n’est jamais passif. Il ne connaît pas le fatalisme. Il se relève et relève les défis. Il est animé de cette violence de l’amour qui s’attaque aux ténèbres pour les dissiper.
Il sait que Dieu n’est jamais contre ceux qu’Il aime, mais que Dieu fait des choses qui s’opposent à leur compréhension. Car Dieu sait et voit tout à long terme.
Il sait à l’avance la raison pour laquelle Il fera le contraire de ce que nous espérons.
Serait-ce pour nous épargner des pièges ignorés ?
Serait-ce pour nous tester dans notre consécration ?
Serait-ce pour nous aider à mûrir et à nous enraciner ?
Nous ne saurons que peu de choses tant que nous serons dans la corruptibilité de notre héritage naturel. Mais le jour viendra où nous connaîtrons comme nous avons été connus. Alors nous pourrons enfin dire avec l’absolue conviction que Dieu était avec nous.
Il n’existe aucune exception à cette règle que la raison ne parvient pas à admettre : Dieu est réellement souverain. Il règne sur l’univers, sur le prince des ténèbres, sur les lois qu’Il a Lui-même créées. Il peut les modifier à sa guise, ou bien les utiliser pour qu’elles participent à l’accomplissement de ses desseins.
Il fait usage de l’homme pour réprimander l’homme ou encore pour récompenser l’homme, et donne ainsi à l’homme le sentiment “trompeur” de son absence. Mais Dieu n’est pas absent puisqu’Il remplit tout en tous.
Les pires antagonistes sont, sans le savoir, à la disposition de Celui qui règne
aux siècles des siècles.
SI DIEU EST POUR NOUS, qui sera contre nous ?
Mickaël Berreby