Par Il se pourrait que vous soyez au bord d’un précipice, tellement déçu que vous songiez à vous jeter du haut de cette vie dans les profondeurs de la résignation.
Il se pourrait que le néant et la vanité aient rongé vos rêves, et que vous vouliez en finir une fois pour toutes.
Il se pourrait que ceux que vous aimez aient blessé, sans le vouloir, votre coeur fragilisé par l’épreuve.
Il se pourrait que la solitude vous angoisse, que le manque vous terrorise, que le remord vous assaille, que la peur du lendemain vous assombrisse.
Il se pourrait que rien ni personne ne puisse vous consoler tant votre peine est profonde.
Il se pourrait que vous vous étourdissiez dans un tourbillon de loisirs; tout pour ne pas avoir à réfléchir.
Il se pourrait que vous vous soyez vautré dans le vice et que la souillure de votre vie vous apparaisse définitive.
Il se pourrait que vous soyez traversé par des pensées méchantes, des désirs impurs, des sentiments
honteux.
Il se pourrait que vous n’ayez plus envie de rien.
Il se pourrait que vous ayez “tout” essayé et qu’en définitive, vous ne vouliez plus rien tenter.
Il se pourrait que vous soyez habitué à la perversion, aux règles iniques d’un monde habité par le mal.
Il se pourrait que votre coeur se soit endurci et que ce message ne vous atteigne pas.
Il se pourrait que les chrétiens, ceux qui normalement
témoignent de Christ, vous déçoivent et vous révoltent.
Il se pourrait que la religion vous soit en horreur.
Si c’est le cas, vous êtes exactement la personne que Dieu cherche. Oubliez l’homme et tournez vers le Seigneur votre regard. Acceptez qu’il éclaire votre coeur directement et simplement, par son Esprit, dans son amour, avec sa paix, selon ses desseins, dans son immense sagesse.
Reconnaissez qu’à l’évidence vous êtes ce que je suis : un pécheur. Avouez-le, confessez-le. Puis, criez à Dieu qu’il vous fasse grâce. Et recevez de lui sa paix. Laissez son Esprit pénétrer votre être, sa guérison envahir votre âme, son pardon affranchir votre volonté.
Non, vous ne devenez pas “religieux”. Non, vous n’êtes pas devenu brusquement un pieux dévot.
Mais ce qui vous arrive est beaucoup plus beau. Vous devenez un enfant de Dieu, né de Dieu, régénéré, purifié, pardonné, libéré, capable d’entendre le murmure de sa voix.
Il se pourrait que sans même le savoir ni le vouloir vous ayez été trouvé par Celui qui vous cherche pour vous faire passer des ténèbres à son admirable lumière.
Mickaël Berreby