Evangélisation

Il te suffit de croire

Quelqu’un dans la rue te tend ces lignes et tu les lis distraitement sans y prendre garde, sans te rendre compte que ce qui va t’être annoncé va changer ta vie et donner une dimension éternelle à ton existence. Tu tentes d’identifier ce que c’est.

Est-ce un tract publicitaire ?
Est-ce un produit à vendre ?
Est-ce un piège ?

Non, alors tu continues, curieux de savoir de quoi il s’agit, mais méfiant quand même.

Le message est incroyable dans sa simplicité.
Il te dit que Dieu t’aime.
Tu ne savais même pas que Dieu existe.
Tu souris. Mais l’idée d’être aimé ne te déplaît pas. Tu as eu tellement de tuiles que l’idée d’être aimé te fait vraiment plaisir.
Alors tu ne déchires pas ce bout de papier.
Tu commences même à lui trouver un quelque chose de “sympa”.

Tu lis encore et encore.

Tu lis que cet amour te visite de façon surnaturelle, que l’amour dont tu es aimé est inconditionnel, que c’est gratuit, gratuit, gratuit.
Mais dans ce monde, rien n’est gratuit.
Alors tu te dis qu’il doit y avoir un piège. Tu te ressaisis. Mais c’est trop tard, l’histoire que tu lis, c’est ton histoire.

Celui qui est aimé, c’est toi.
Alors tu continues de lire en te disant qu’après tout, cela vaut la peine d’aller jusqu’au bout.

Les lignes te disent de te tourner vers ton Père céleste, que ce Père a donné son Fils par amour pour toi, qu’il te le prouve en te donnant immédiatement la paix si tu la lui demandes.
Tu sens que cette paix s’approche de toi.
Tu la repousses.
Elle est à la porte et elle attend que tu ouvres la porte.

Tu te demandes si tu ne vas pas jeter cette feuille. Non, finalement
tu la gardes.
Tu la liras plus tard.
Et quand tu rentres chez toi, tu la lis encore.
Elle est si simple. Elle t’annonce que tu es pardonné et tu te mets à y croire. La foi prend naissance dans ton coeur. Te voilà un peu bizarre. Voilà que tu te mets à prier comme si quelqu’un t’écoutait.

Tu lui dis :
“D’accord, Seigneur. Je suis un pécheur. J’ai péché, j’ai fauté, j’ai été le contraire de ce que je voudrais être. J’accepte cette main qui se tend vers moi.”

Tu es seul dans ta chambre. Personne ne te voit. Des larmes coulent de
tes yeux.
Tu te mets à remercier Dieu.
Tu es en train de devenir son enfant, un enfant de Dieu, simplement, en croyant. Mais tu n’y connais rien. Tu n’es pas religieux. Tu ne le seras jamais. Il ne faut surtout pas que tu le sois.
Tu as rencontré le Seigneur. Il fait maintenant partie de ta vie. Sa vie en toi s’écoule. Et tout a commencé en lisant la Bonne Nouvelle de l’Evangile, en croyant avec ton coeur, comme un enfant, tout simplement.

Te voilà devenu une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées.
Tu vas bien.
Tu vas mieux et tu voudrais tant que d’autres reçoivent
la vie.

Il leur suffit de croire…

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *