Méditations

Se réjouir en Dieu

Un tel comportement paraîtra suspect à celui qui n’est pas “né de nouveau”.

Comment se réjouir en une probabilité théorique ?
Comment se réjouir en l’auteur de religions disparates, contradictoires et souvent antagonistes ?
Comment se réjouir devant la souffrance attribuée instinctivement à ce “Dieu” qui devrait éviter tout cela s’il existait ?

Il faudra admettre que l’on ne parle pas de Dieu avec bien des gens qui en parlent et qu’entre eux, ils pensent à quelqu’un d’autre que le “dieu” de leur interlocuteur.

Ainsi, la fabrication théorique de faux dieux donne une conception erronée du seul vrai Dieu.
Pour celui qui est “né de nouveau”, le seul vrai Dieu est Celui qui donne la vie et fait jaillir la lumière au fond de son âme.

Il est un Dieu proche, tangible, empirique, réel.

Au fur et à mesure que la naissance nouvelle devient une croissance saine, un enracinement, des fruits apparaissent.

Ces fruits sont une autre façon de penser, un regard différent sur le péché, une conscience de l’adversité spirituelle, une espérance qui ne trompe pas, la capacité de prier avec foi et de constater que Dieu entend et répond, la soumission à sa volonté dans l’assurance de sa sagesse…

Les autres dieux de l’histoire égarés dans une multitude de civilisations et noyés dans les cultures, n’ont rien à voir avec le seul vrai Dieu.
Comment se réjouir dans un dieu théorique, un dieu mort, un dieu philosophique, un dieu religieux, un dieu abstrait ?

Pour que cesse l’abstraction et que le seul vrai Dieu soit révélé en tant que Père, il faut être “né de lui”.
Car il est donné à ceux qui croient le pouvoir de devenir enfants de Dieu, non de la chair ni du sang, mais selon la volonté de Dieu.

Alors entre un esprit d’adoption, un nouvel esprit, un autre esprit, l’Esprit de vie qui rend vivante la Parole et éclaire notre sentier en nous guidant, en nous consolant, en nous dévoilant ces mystères cachés et ces richesses spirituelles dans une paix que le monde ne connaît pas.

C’est en ce seul vrai Dieu qu’il est possible de se réjouir.

Le mode de pensée subit une métamorphose profonde chez celui qui est “né de Dieu”. Il perçoit que tout dans l’Ecriture revêt un sens spirituel.

Par exemple, quand il est parlé de la manne quotidienne que pourvoyait l’Eternel pour son peuple, il réalise qu’il existe une manne spirituelle aujourd’hui pour lui disponible à chaque instant.

Ainsi, l’Esprit lui enseigne qu’à partir d’un exemple biblique se dégage un principe actuel. Dieu donne à son enfant la manne céleste, le renouvelle chaque jour et le comble de ses bienfaits.

De la même manière quand Paul déclare que le rocher frappé qui suivait le peuple de Dieu était Christ, il est question d’une lecture spirituelle éclairée par l’Esprit dont l’application s’expérimente aujourd’hui.

On peut posséder une connaissance précise et rigoureuse des textes sans avoir l’éclairage de la révélation qui donne une portée spirituelle à l’Ecriture.

Quand l’Esprit illumine notre marche, qu’il est facile de se réjouir dans le Seigneur.

Mickaël Berreby

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