Jusqu’à mille générations, Dieu conserve son amour, pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché. Celui qui confesse sa transgression n’a rien à craindre.
Quant à l’innocent, il ne sera jamais tenu pour responsable. Dieu est plein d’amour pour ceux qui l’invoquent. Et son amour couvre les fautes.
Or le Père aime le Fils parce que le Fils donne sa vie.
Comment aimer un tel Dieu ?
En gardant ses commandements.
C’est alors que le Père et le Fils feront chez celui qui garde sa Parole leur demeure. Si nous aimons le Fils, nous serons aimés du Père.
Si nous croyons que le Fils est sorti de Dieu, nous recevrons la vie éternelle en abondance, la plénitude de sa gloire, la vision de sa majesté, une allégresse et une paix que le monde ne connaît pas, une force céleste qui nous fera surmonter les obstacles, une assurance qui brisera les chaînes de l’adversité, un esprit exercé pour discerner la volonté parfaite du Père.
Quant à aimer les autres, c’est accomplir la loi. Dans la grâce, nul n’est besoin de faire quoi que ce soit quand on aime.
Ainsi le Père a-t-il un idéal, celui de voir ses créatures s’aimer les unes les autres. Que sa douleur doit alors être immense en voyant l’humanité livrée à la rancoeur, à la haine, à la jalousie, à la cruauté, à la colère et à l’injustice !
Mais il n’en est pas ainsi dans l’Eglise, Corps du Messie.
L’amour triomphe par le pardon, et le pardon règne par la compassion. Les dettes sont remises et la grâce surabonde. C’est le climat béni de la nouvelle humanité des rachetés, héritiers des saints dans la lumière et revêtus d’une robe blanche.
Sur une voie royale, les élus avancent, capables de donner ce pardon qu’ils reçoivent, capables de faire grâce, capables de tout croire et de tout supporter, habités par un amour plus fort que la mort.
Que le chemin est lumineux quand on s’efforce d’aimer…
Mickaël Berreby