La consolation de Job dans ses épreuves fut que jamais il n’avait transgressé les ordres du Saint (Job 6:10).
Se satisfaire ainsi de l’obéissance dénote d’une vie profondément consacrée.
N’avoir que le bonheur de plaire à l’Eternel en ce monde si souvent indifférent et parfois même ingrat, c’est le signe indubitable d’une vie spirituelle authentique.
Parfois, en consolant ceux qui souffrent, nous recevons pour nous-mêmes l’apaisement. Se détourner de soi-même et poser sur l’autre un regard bienveillant déclenche une vision solidaire de notre marche.
Comment aider ?
Comment donner ?
Comment s’offrir ?
Comment bénir ?
Telles sont les questions que pose le coeur attentif aux besoins de ses prochains.
Car les souffrances de tous affectent chacun, et la pire des attitudes demeure l’indifférence, que l’hypocrisie religieuse rend si fréquente.
Qui n’a jamais été abattu, déçu ? C’est le lot de notre condition que de traverser l’aridité des déserts affectifs, la trahison, l’abandon, le rejet, la critique, l’incompréhension. Dans ces heures solitaires où la nuit tombe et dure, une lumière déchire la nuit, et cette lumière est l’amour répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit.
En tentant de trouver la consolation chez l’homme, le risque de l’égarement et du désarroi est immense. Car seul le consolateur parvient à nous guérir. C’est Celui pour qui Jésus prie le Père de le donner, afin que ce Consolateur demeure éternellement avec nous. C’est le Saint-Esprit qui nous enseignera et nous rappellera ce que le Seigneur dit.
Son pouvoir réside dans le fait qu’Il est l’Esprit de vérité qui vient du Père et qui rend témoignage du Fils. Il ne se contentera pas de dire ce qu’il a entendu, de nous conduire dans toute la vérité, mais il nous annoncera les choses à venir.
Car une part importante de notre consolation provient des promesses immuables qui prédisent l’avenir de l’humanité, le dénouement final de ce qui se trame sous nos yeux si souvent perplexes.
La consolation jaillit de l’amour, source intarissable de guérison et de foi. C’est alors qu’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu est rendue possible. Il faut donc ne jamais séparer la consolation de l’amour, et ne jamais chercher la consolation là où l’amour ne se manifeste pas.
Car sa bonté est notre consolation. Sachons que cette bonté est là, maintenant, proche de chacun de nous qui invoquons le Seigneur. Cette bonté nous environne. Dieu est avec ceux qui l’aiment et le servent d’un coeur entier pour Lui.
Les Ecritures ont ce pouvoir surnaturel de nous donner la consolation dans les difficultés, car en elles et par elles Dieu réconforte, nous conduit, nous libère et nous éclaire.
Mickaël Berreby