Méditations

L’essence de la foi

L’essence de la foi est la persévérance qui gardent les commandements de Dieu comme les plus précieux des biens. Car la persévérance des saints suppose la foi par laquelle nous combattons contre l’adversaire.

Notre foi triomphe du monde, de ses illusions, de ses modes, de ses mirages, de ses valeurs, de son imaginaire, de ses craintes et de ses inquiétudes. Elle triomphe quand elle est née de Dieu.

Or la foi sans l’amour dessèche le coeur. L’équilibre se trouve dans l’expression de la foi par l’amour et dans l’amour de ceux qui en seront édifiés.

Mais cette sorte de foi connaît toujours l’épreuve, tout comme l’or est éprouvé par le feu. Surmonter l’épreuve de la foi permet une croissance vers la maturité. Pour que la foi soit rendue parfaite, Dieu permet ces épreuves que nous voudrions éviter, mais qui nous enracinent et nous fondent dans ce qui est éternel.

En imitant la foi des modèles que nous offre le Seigneur, nous adoptons l’attitude qui plaît au Seigneur, celle qui lui est agréable. Notre volonté de lui plaire se transforme lentement en une assurance des choses que l’on espère. La foi nous déclare justes en condamnant les oeuvres des ténèbres. Elle fait de nous des héritiers de la justice.

On ne peut aimer profondément que par la foi. Elle seule nous extirpe de nous-mêmes, oriente nos énergies loin de nos intérêts pour les centrer sur notre prochain et nous apprendre à intercéder, à servir, à bénir.

Rechercher la foi suppose un choix résolu de nous éloigner des passions futiles, de la vanité et des joies passagères. En se détournant de ce qui tue l’âme, en privilégiant la communion paisible avec le Seigneur, en gérant notre temps pour cultiver l’écoute attentive de l’Esprit, notre foi s’épanouit pour devenir le quotidien naturel qui saisit la vie éternelle.

Ce qui éloigne, ce qui égare et jette dans l’affliction, c’est sans aucun doute la course égoïste vers l’amour de l’argent, que l’Ecriture qualifie de « racine de tous les maux ».

Quand un disciple est nourri des paroles de la foi, il n’est jamais l’esclave des biens de ce monde. Il en est le maître et l’administrateur. Car la foi est incompatible avec les critères de ce monde abreuvé de peur et d’ambitions.

Malheureusement, nombreux sont ceux qui s’attachent à des esprits séducteurs, abandonnant la foi qui ne peut se conserver que dans une conscience pure.
Car l’homme qui transgresse perd la foi et fait naufrage. Celui qui se repent revêt une cuirasse. Il est affermi et affermit les autres. Il marche en nouveauté de vie, ressuscité en Christ et avec Christ, inébranlable dans l’espérance. Il prend le bouclier de la foi pour éteindre les traits enflammés de Satan.

Il est fils de Dieu par la foi qui le justifie, lui accordant l’Esprit, la bénédiction, la joie et la paix. Seule la prédication de la foi opère des miracles, change nos mentalités, brise les chaînes, ouvre les prisons, change les circonstances.

Nous vivons donc dans la foi au Fils de Dieu quand Il vit en nous.
Sommes-nous dans la foi ?

Mickaël Berreby

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