Dans sa ruse Satan tenta le premier couple en prétendant que leurs yeux s’ouvriraient et qu’ils seraient comme des dieux.
Qu’il est préférable d’être habité par l’Esprit et de voir selon ce qu’il veut nous dévoiler. Quand nous prêchons, nous annonçons « ce que l’oeil n’a pas vu, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9).
Comme Noé, le disciple peut être averti de ce qui n’est pas encore visible et agir par la foi obéissante.
Notre culture s’en tient souvent à ce qui se voit, ce qui se démontre, ce qui rassure la raison, ce qui est vérifiable et prouvé. Ainsi sommes-nous enfermés dans les concepts étroits du rationnel sans réaliser que le monde spirituel décide de tout, arbitre la destinée de l’humanité.
Or les choses invisibles sont éternelles. Si nous voulons vivre en communion avec l’Eternel et son éternité, il faudra regarder à ce que l’oeil ne peut voir.
L’apôtre Paul témoignait qu’il ne regardait pas aux choses visibles. Il savait qu’elles privent l’homme de foi d’une vision claire de ce qui dure éternellement.
Ainsi, vouloir comprendre, analyser, expliciter ce qui appartient au domaine de la foi serait une vaine entreprise. Il nous est demandé de croire seulement. En croyant en Jésus, nous contemplons l’image du Dieu invisible, incorruptible.
Pour Dieu, rien n’est invisible. Tout est à nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.
Ce qui nous fera tenir ferme en marchant dans les desseins divins suppose que nous marchions comme voyant l’invisible. Il s’agit donc de recevoir l’insaisissable gloire sans chercher à l’expliquer, sans se croire détenteur de la vérité.
Si les yeux de notre coeur sont illuminés, alors nous voyons la nature de l’espérance qui s’attache à notre appel, les trésors de gloire que l’héritage divin renferme.
Les yeux du Seigneur sont une flamme ardente. Au milieu du trône et autour de lui, les quatre êtres vivants sont constellés d’yeux par-devant et par-derrière (Apocalypse 4:6).
L’Agneau portait sept cornes et sept yeux qui sont les sept Esprits de Dieu. Plus nous serons remplis de l’Esprit et plus nous verrons l’invisible. Il nous sera alors naturel de ne pas regarder aux choses visibles.
Mickaël Berreby