Si nous haïssons l’iniquité et si nous aimons la justice nous connaîtrons l’assistance de l’Esprit, l’onction de l’huile de joie, la paix qui surpasse la raison déchue.
La justice de Dieu est bien différente de celle des hommes. Elle se révèle par la foi. Dieu a laissé impunis les péchés de tant d’individus. Il nous convie à bénéficier de la loi de l’Esprit de vie en un monde qui rejette l’amour.
Le Dieu de la Bible déclare que :
« les méchants disparaissent dans les ténèbres, car ce n’est pas par la force que l’homme triomphe » (1 Samuel 2:9 – Bible de Jérusalem).
La tente des méchants disparaîtra. Ils connaîtront un tourment continuel. Leur lumière s’éteindra. Quand à la joie qu’ils éprouvent, elle sera de courte durée.
Job 21:7 pose la question troublante de savoir : « pourquoi les méchants restent-ils en vie, vieillissent-ils et accroissent-ils leur puissance ? »
Tant de cruauté nous désempare. Tant d’injustices nous indignent. Que d’afflictions infligées aux innocents et que de souffrances endurées par des êtres sans défense.
Le sort de ces hommes vils n’est pas toujours évident sur la terre. Leurs années ne sont pas abrégées en raison du mal qu’ils répandent. C’est à la justice éternelle qu’ils devront rendre compte.
Jésus demande de ne pas tenir tête au méchant (Matthieu 5:39). Il le demande, car il sait que la vraie justice et le juste jugement seront exercés à l’heure de Dieu. Il sait qu’ici-bas, notre perspective est limitée, notre interprétation restreinte, notre opinion altérée.
Ainsi Dieu fait-il lever son soleil sur les méchants et sur les bons, sur les justes et sur les injustes, jusqu’au jour où les anges sépareront les méchants d’entre les justes à la fin de l’âge.
Assoiffés et affamés de justice, nous savons qu’il n’est guère possible de l’obtenir de façon équitable puisque les hommes l’écrivent et l’appliquent, car ils sont pécheurs, injustes, impitoyables et endurcis.
Lors de ses premiers contacts avec ses prochains, l’enfant prend conscience que la méchanceté est présente partout. Il en souffre. Peut-être sera-t-il lui-même tenté de réagir avec dureté.
Ne sommes-nous pas tous coupables de transgressions ? Qu’il est alors urgent d’invoquer le Seigneur pour devenir une nouvelle créature, recevoir sa paix, être rempli de son amour…
N’est-il pas temps de le chercher de tout notre coeur ? L’entendement de l’humanité obscurcie, un voile l’aveugle dans une atmosphère de doute et d’illusion. Elle erre dans les ténèbres et les desseins de son coeur sont dépourvus d’amour.
Nous étions ténèbres.
Nos oeuvres étaient stériles.
Avons-nous été transportés dans le royaume de lumière ?
Sommes-nous nés de nouveau ?
Voyons-nous le Royaume ?
Avons-nous soif de justice ?
Cherchons-nous d’abord le royaume de Dieu et sa justice ?
Saisissons la main du Bon Berger. Il nous conduira près des eaux paisibles.
Mickaël Berreby