Méditations

Pardonne-moi

L’un des privilèges dont jouit chacun revient à pardonner les offenses de celui qui le souhaite. C’est ce que Dieu fait avec tant de pécheurs de telle sorte qu’il n’est guère concevable d’en comprendre la raison. En effet, pourquoi Dieu pardonne-t-il ? Il pourrait appliquer sans distinction sa justice et livrer l’acteur de l’iniquité à la perdition, même si ce dernier implore sa bonté.

L’Ecriture dévoile un Dieu ému de compassion, désireux de faire grâce, disposé à oublier la faute, à l’effacer. Telle est la Bonne Nouvelle de l’Evangile.
Quand le péché abonde, quelque chose de plus fort le neutralise, le rend impuissant et le fait disparaître à jamais : la grâce.

Il ne s’agit nullement de faire comme si le mal n’avait pas eu lieu et n’existait pas. Il est uniquement question de constater un miracle inexplicable. Dieu pardonne. S’il accorde son pardon, il exige qu’il en soit de même à l’égard de notre frère, et que ce pardon accordé le soit de tout notre coeur (Matthieu 18:35).

Avec quelle facilité nous serions tentés d’accabler et de condamner celui qui s’égare tout en considérant qu’il serait équitable que notre faute soit effacée. Le pardon suppose qu’une oeuvre ait été accomplie en nous. Nous ne pardonnons sincèrement qu’à cette unique condition. C’est l’expérience intime de la bonté de Dieu.

Ayant été pardonnés, nous disposons d’une énergie d’amour quand l’autre le demande. Cette force surnaturelle modifie tous les critères purement logiques, car l’Evangile de Dieu n’a rien de logique.

C’est la folie de Dieu plus sage que les hommes.
Elle consiste à établir le règne de la grâce dans un monde impitoyable, cruel et assassin.

Nous sommes le produit de la grâce si nous avons été régénérés par la semence incorruptible de la Parole vivante et vraie. Saurons-nous répandre ce parfum de triomphe en dépit des influences négatives d’un âge incrédule et pervers ?

Nous méritions le salaire du péché quand a surabondé la grâce. C’est elle qui réconcilie avec Dieu le plus vil des transgresseurs.
Pourtant la proportion de grâce que nous manifestons à notre prochain équivaudra à celle que Dieu nous accordera.

Enracinés dans cette mentalité qui ne retient pas la faute et qui efface la dette, nous serons acquittés. Nous répandrons la bonne odeur de Christ et les chaînes du malheur se briseront quand d’anciens esclaves sortiront libres de la captivité spirituelle.

Dieu ne se souviendra plus de nos péchés. Si nous confessons, il est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de toute iniquité.

Mickaël Berreby

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