Méditations

Laissez-vous consoler

Dieu nous console et nous affermit. Telle est sa promesse pour ceux qu’Il sauve. Il réconfortera leurs coeurs. Il sera leur consolation. Il essuiera leurs larmes. Il délivrera le captif. Il brisera les chaînes.

Sa présence est une libération de la tutelle maléfique.

« Celui qui avait une apparence d’homme me toucha de nouveau et me fortifia. » (Daniel 10:10)

Chacun de nous a besoin un jour ou l’autre d’être consolé. Chacun traverse des déserts de doutes et d’incertitudes. Dans le Corps du Seigneur les membres se consolent, se soignent, se soulagent.

Une parole affectueuse, une présence, quelques gestes simples, il suffit parfois de peu pour que nous soyons fortifiés.
Mais il arrive que rien ne puisse nous consoler tant la peine et profonde, tant le chagrin est lourd, tant dure l’épreuve qui semble interminable.

C’est alors qu’en se tournant vers Dieu nous faisons une expérience unique et irremplaçable. Quand l’homme ne parvient plus à rien, l’Esprit manifeste sa capacité de guérison.

Nous apprenons à recevoir l’aide du consolateur, le Saint-Esprit.
Le psalmiste n’ignorait pas que la houlette et le bâton du bon berger parviendraient à le consoler.

La présence de Dieu est capable de guérir des afflictions douloureuses.
Qu’il est trompeur d’imaginer que des solutions humaines existent pour chaque situation.

Pour vivre cette consolation, une attitude simple, paisible, secrète et profonde est requise.

Il s’agit de s’abandonner

Il serait judicieux de discerner les limites des remèdes bien intentionnés, des pressions exercées par notre entourage.
“Quand me consoleras-tu ?” demandons-nous souvent quand viennent les larmes…

Ce qui pouvait consoler Marthe et Marie de la mort de Lazare leur frère, l’ami que Jésus aimait, c’était la venue de Jésus, la résurrection et la vie.

Seule la vie console de la mort, comme seule la grâce console du péché.

Il faut avoir été consolé pour être une aide à l’égard de ceux qui souffrent et leur apporter cette portion de vie divine qui effacera les larmes et qui enracinera dans les immuables promesses du Père.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *