Méditations

Quand l’Eternel sanctifie

Quand Dieu bénit le septième jour, il le sanctifia. Ainsi apprenons-nous que le temps peut être sanctifié. La sanctification du temps est une offrande d’amour qui indique à l’Eternel qu’Il est notre Dieu et que nous l’adorons.

Outre la mise à part, une purification s’opère chez celui qui se consacre en “rachetant” le temps, en l’administrant de telle façon que la priorité est ce qui plaît à Dieu.

Si mille sollicitations pourraient distraire, le disciple choisit l’étroitesse d’un chemin qui conduit à la vie éternelle. Il demeure ferme, inébranlable. Mais cela suppose de ne plus accorder au monde le moindre intérêt.
Car les soucis et les richesses étouffent la Parole, tandis que la modestie d’une vie à l’écoute favorise la révélation et l’illumination de nos coeurs. Cet âge s’étourdit dans la vanité des faux-besoins. 

En optant pour l’obéissance, nous envoyons un message à ceux qui nous entourent. Inutile de discourir. Seule compte la victoire intérieure des pensées captives, offertes à l’obéissance du Fils de son amour.

Le chemin de l’inaccessible sainteté d’un Dieu de lumière s’ouvre quand nous apprenons que Celui qui est saint nous invite à le devenir. Est-ce concevable que des êtres aussi relatifs accèdent à la sainteté ?

La Parole enseigne que les détails importent, car les détails décident de notre identité spirituelle. L’obéissance simple et paisible dans les aspects les plus humbles produit l’homme nouveau.

Le corps devient l’habitation de Dieu en esprit. Son Saint Nom est écrit sur les fronts des rachetés. Ils marchent en nouveauté de vie.
Qu’en est-t-il de ceux qui s’obstinent à vivre privés de la présence divine ? Ils n’entendent pas et ne voient pas. Seuls comptent pour eux la banalité de l’évidence.

Se sanctifier consiste à ne plus subir l’influence nocive des ténèbres. On ne peut dès lors plus communier avec le monde, ses ruses, ses codes, ses moeurs, ses vérités factices, son inquiétude chronique.

La gloire à venir est une certitude. L’homme de Dieu envisage l’éternité dans la paix. Il sait que le néant n’existe pas. En conséquence, il vit sans investir dans l’inutile prétention de l’instant qui passe. Ses regards se portent vers Celui qui est de toute éternité le Dieu de son salut.

Sa cité est dans les cieux. Il s’est approché de la montagne de Sion, la Jérusalem céleste, la cité à venir.

Mickaël Berreby

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