Par Hénok marcha avec Dieu, tout comme Noé le juste, intègre parmi ses contemporains. C’est ce que l’Eternel attendait d’Abram quand il lui apparut en tant que El Shaddaï.
« Marche en ma présence et sois parfait… » (Genèse 17:1).
En apparence, celui qui marche avec Dieu ne contraste pas avec les autres. En réalité l’Eternel marche avec les siens. Il est impossible qu’un homme marche avec Dieu réellement sans que Dieu marche avec lui pour lui révéler sa puissance, son amour, son pardon, sa lumière.
Aujourd’hui il est possible de marcher sur les traces de la foi d’Abraham. Il écoutait la voix de l’Eternel et il obéissait quel que fût le prix de sa consécration.
Si l’on a reçu le Seigneur, l’Ecriture nous invite à marcher « en lui » (Colossiens 2:6). C’est effectivement un autre style de vie que tout ce que propose le monde. Les ténèbres ont été dissipées.
L’amour seul caractérise celui qui n’est plus dans les ténèbres. Celui qui hait son frère marche dans les ténèbres. Il s’égare, aveuglé.
Marcher selon l’Esprit suppose une écoute en vue d’un combat qui n’est pas selon la chair, avec des armes qui ne sont pas charnelles, pour renverser des forteresses. Il s’agit du bon combat pour garder la foi et achever sa course ici-bas.
Jésus a vaincu le monde. Ses disciples luttent pour vaincre le mal par le bien, pour vaincre le Malin. Ils y parviendront, car Celui qui est en eux est plus grand que celui qui est dans le monde. Le triomphe consiste à ce que l’odeur de la connaissance du Seigneur soit répandue par nous en tout lieu. C’est une odeur spécifique qui évoque la gloire de la grâce dans la douceur de son amour plus fort que la mort.
En étant né de Dieu, on ne peut que triompher du monde par la foi. Mais la marche et le combat précèdent la victoire finale. Ce sera la remise d’une couronne impérissable pour tous ceux qui auront attendu son apparition avec amour.
Comme il a été couronné de gloire et d’honneur, nous recevrons la couronne de vie promise à ceux qui aiment le Seigneur, la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.
Mickaël Berreby