Quand Jésus implora le Père de pardonner ceux qui le mettaient à mort, Jésus déclara qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient.
Telle est parfois la condition d’ignorance de celui qui est coupable de transgressions. Il ne sait pas. Il ne mesure pas. Il n’a pas conscience de la portée de ses paroles et de ses actes.
Mais Dieu nous a donné le pouvoir de pardonner et d’aimer.
Imaginant que pardonner sept fois suffirait, le disciple questionne le Maître qui lui répond qu’il convient de pardonner soixante dix fois sept fois.
Considéré comme un péché éternel, le blasphème contre le Saint-Esprit n’obtient jamais de pardon, tout le reste peut et doit être pardonné, car c’est cela la connaissance du salut : le pardon de nos péchés. Pour être réconcilié avec Dieu, il faut avoir obtenu son pardon.
Ce prince et ce Sauveur qu’est le Messie donne le pardon à celui qui l’invoque. Quiconque croit en lui reçoit le pardon des péchés par son nom. Il n’est pas seulement annoncé. Il est accordé. Une fois le pardon accordé, aucune faute subsiste, aucune condamnation atteint celui qui n’est plus coupable de quoi que ce soit ayant été pardonné.
Ce qui garantit et atteste de ce miracle est l’effusion du sang de Jésus, car sans le sang de Jésus répandu, aucun pardon n’eut été possible, et personne ne serait purifié sans le sang de l’Agneau de Dieu.
Il y a des égarements que nous ignorons, des fautes dont nous n’avons même pas conscience, des erreurs commises, des blessures infligées, des personnes heurtées par notre attitude sans que nous en ayons conscience.
Le Psalmiste demandait à l’Eternel de lui pardonner ceux qu’il ignoraient. Il demandait que Dieu s’occupe de tout ce qui est caché et inconnu pour que rien ne parvienne jamais à amoindrir l’intensité de sa relation avec Dieu.
Accusés dans nos consciences, nous n’avons que la grâce pour continuer la route. Car les pensées de l’homme déchu se défendent et s’accusent.
Certains ont une conscience affaiblie par le péché. D’autres ont une charité venant d’un coeur pur et une bonne conscience venant d’un coeur pur.
Plus notre conscience est éveillée, alerte, attentive, sensible, réactive, vigilante, plus nous apprendrons le miracle de ce pardon divin, le pouvoir de la grâce qui surabonde quand le péché abonde.
Mickaël Berreby