Par A son insu et contre sa volonté, une force s’opposait à ce que l’apôtre Paul désirait sincèrement, et le poussait au péché. Il en souffrait, s’en plaignait, combattait, suppliait Dieu de lui venir en aide. Il se disait par l’entendement esclave de la loi de Dieu, mais par la chair esclave de la loi du péché.
La loi de Dieu et la loi du péché luttaient l’une contre l’autre dans les profondeurs de son être. Il fallait qu’intervienne une puissance supérieure dotée d’une autorité incontestable, des charismes lui permettant de vaincre la loi du péché en lui-même.
Seule la loi de l’Esprit de vie en Jésus Christ constituait cette puissance pour l’affranchir de la loi du péché et de la mort.
La loi ne pouvait que l’accabler, le convaincre de sa faiblesse. Il fallait une autre loi que la loi de Moïse, une autre loi que la loi du péché et de la mort.
Mais cette loi nouvelle serait différente et rendue possible que si la condamnation du péché dans la chair avait déjà eu lieu.
Voilà pourquoi le Fils de Dieu est venu dans une chair semblable à celle du péché.
Il était de toute première importance que soit condamné le péché dans une chair semblable au péché.
Ce fut l’oeuvre de l’incarnation que d’habiter l’humanité et de subir toute la condamnation.
Une autre justice, celle de la loi serait alors accomplie en ceux qui marcheraient selon l’Esprit et non selon la chair.
Pour que la manifestation d’un si grand salut soit éclatante, seule une marche selon l’Esprit sera compatible avec l’oeuvre de la croix.
C’est la croix sans la sagesse du langage, la folie de la croix, une folie pour ceux qui périssent, une puissance de Dieu pour les disciples.
Aujourd’hui encore, cette oeuvre miraculeuse, mystérieuse et merveilleuse produit chez des millions d’hommes et de femmes, une illumination et une paix surnaturelles.
Par la croix, l’antagonisme entre les peuples est détruit. Mais il s’agit de la croix dans les coeurs de ceux dont la vie est crucifiée pour ce monde, ceux qui savent que le sang du Roi des rois réconcilie et justifie.
Car l’acte dont les ordonnances nous condamnaient a été cloué sur la croix pour que nous vivions libres de l’emprise des ténèbres.
Mickaël Berreby