Méditations

Plus blanc que la neige

Les yeux de l’Eternel sont trop purs pour voir le mal. Il habite une lumière inaccessible. Il est le Père des lumières. Voilà pourquoi ses commandements éclairent nos yeux et scintillent dans la nuit de ce monde.

Mais quand la conscience est souillée, l’intelligence l’est également. Rien ne peut être vécu de la juste manière, car tout est souillé.

Ne sommes-nous pas dans une génération perverse et corrompue ? Ne vivons-nous pas exposés aux plus navrantes déviations ?

Pourtant, la norme biblique est de devenir ce que nous ne sommes pas : irréprochables et purs, irrépréhensibles dans un contexte contraire à la sainteté, au respect, à la dignité, à l’exemple du Seigneur.

Tout est dans nos motifs. Tout se situe dans la profondeur de nos pensées les plus intimes. C’est là que se déroule le combat et que se remporte la victoire, et non dans l’apparence et la tromperie des mots.

La clef de la victoire est le discernement qui permet un choix décisif et donne à la volonté ses droits. Si nous sommes conviés à être purs en ce qui concerne le mal, il ne fait pas le moindre doute qu’en nous abstenant de beaucoup de pièges, nous nous gardons nous-mêmes.

Car le mal rôde et se présente sous la forme déguisée de la norme : ce que d’autres font, ce qui est admis, ce que tous acceptent. Mais c’est alors qu’un principe s’impose à nous qui voulons vivre en communion avec notre Père céleste. Les autres ne sont pas le critère du vrai, même s’ils sont majoritaires.

Seul compte ce que dit la Parole, ce qui a été écrit dans notre coeur par l’Esprit saint.
Nous sommes purs en écoutant, en entendant, en recevant, en acceptant, en pratiquant, en annonçant, en proclamant la Parole que nous serrons contre notre coeur afin de ne pas pécher contre Dieu. Cette Parole, lampe à nos pieds, éclaire notre route et fraie un chemin de victoire pour chaque disciple qui s’en nourrit.

Quand le peuple élu vit le Dieu d’Israël, sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel dans sa pureté. Ainsi sommes-nous appelés à célébrer la délivrance de la servitude avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité sans la sagesse charnelle, revêtus d’une parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible.

L’espérance nous purifie, car le sang de Jésus nous a purifiés de tout péché. Nous pouvons vivre en nouveauté de vie sans craindre les accusations et la condamnation du malin, étant devenus plus blancs que la neige.

Mickaël Berreby

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