Par La raison pour laquelle Jésus avait les paroles de la vie éternelle est que Dieu ne lui avait pas donné l’Esprit avec mesure.
Jésus était habité de toute la plénitude de la divinité.
Jésus était l’empreinte de la personne divine.
Jésus était le reflet de la gloire infinie du Dieu trois fois saint. Jésus était la Parole faite chair.
Ainsi en recevant ses paroles, en le croyant, une relation surnaturelle s’opère. Cette relation change notre situation spirituelle au point que nous sommes arrachés aux ténèbres, et nous passons de la plus épaisse des nuits à la plus étincelante des lumières.
Nous entrons dans le royaume de la lumière et devenons des enfants de lumière.
Notre esprit tressaille d’allégresse et nous vivons en nouveauté de vie.
Revêtus de sa puissance et de son autorité, nous lions les esprits méchants et dévoilons les oeuvres iniques des ténèbres.
Nous ne nous laissons plus jamais asservir.
Nous combattons le bon combat de la foi.
Nous refusons le culte trompeur de l’apparence.
Nous vivons selon l’homme intérieur et faisons l’expérience de l’abondance.
Nous nous détachons de ce qui est éphémère pour choisir ce qui dure éternellement.
Nous regardons aux choses d’en haut.
Nous ne vivons plus dans l’imagination futile de ce qui est passager.
Tout cela se produit uniquement parce que nous avons cru et reçu pour garder les paroles de la vie éternelle. Car les paroles de Jésus sont esprit et vie. Il faut aller bien au-delà du sens premier, de ce qui est explicable et compréhensible. Il faut entendre la voix de celui qui parle avec autorité pour nous soustraire aux influences de la mort et nous offrir sa vie.
A qui irions-nous ?
Vers quel sage providentiel de ce siècle ou des siècles passés, vers quel philosophe éclairé, vers quel scientifique de génie, vers quel politicien, vers quel chef religieux, vers quelle référence se tourner ?
Seul existe l’unique médiateur, le seul chemin, la seule vérité et la seule vie.
Quand les gens de la foule entendaient ses paroles, ils disaient : celui-ci est vraiment un prophète. Jésus est infiniment plus qu’un prophète.
Il est le Fils de Dieu, Dieu manifesté dans la chair, celui sur lequel repose toute la révélation, celui qui a été envoyé pour sauver l’humanité de la perdition.
Ce Jésus est vivant aujourd’hui et aux siècles des siècles. C’est lui qui s’adresse à vous et qui soulage votre peine en prenant sur lui vos fardeaux pour que vous connaissiez la vérité qui rend libre.
Car il ne change pas et ne peut changer, étant le même, hier, aujourd’hui et éternellement. Ainsi, ses paroles sont-elles aujourd’hui ce qu’elles furent hier et seront demain les mêmes paroles porteuses du plus grand des mystères qu’il soit donné à l’homme d’entendre. Il est le mystère de Dieu révélé.
Ne pas garder ses paroles, c’est s’exposer au jugement, car la parole qu’il a annoncée jugera chacun au dernier jour, puisque ses paroles n’étaient pas dites de lui-même. Elles venaient du Père des lumières qui s’exprimait par son fils pour que soient rachetés ceux qui croiraient.
Aimer ce Sauveur consiste à garder ses paroles en demeurant en lui pour que demeurent en nous ses paroles.
C’est en ceci que réside notre résolution : ne pas se disperser, ne pas vagabonder, ne pas se laisser distraire par les urgences d’un âge pervers, ne plus vivre dans le doute, l’inquiétude, le soupçon ou la peur.
Ne plus calculer notre lendemain, mais s’abandonner dans une entière confiance à celui qui a tout dans sa main.
Refuser les critères artificiels et les valeurs fragiles des richesses incertaines en regardant aux choses d’en haut pour vivre selon l’Esprit.
Car Jésus nous a donné ses paroles et nous les avons reçues afin de connaître ce qui prime au plus haut point.
Recevoir ses paroles met à mort en nous l’ancienne humanité, l’héritage naturel de la chair, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
C’est alors que s’intensifie dans notre quotidien la présence de l’Esprit Saint, et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté.
Mickaël Berreby