Méditations

Nous ne sommes pas de ce monde

En refusant tous les royaumes du monde et leur gloire, le Seigneur traçait une démarcation entre les ténèbres et la lumière. Car ses disciples sont la lumière d’un monde plongé dans les ténèbres. Ils sont les fils du royaume, la bonne semence dans ce monde que Jésus appelle le monde. 

Or dans ce monde pousse l’ivraie, les fils du malin.
Ne sommes-nous pas entourés de fils du malin ?
 
N’entendons-nous pas quotidiennement les exploits douteux et les performances condamnables des fils du malin ?
 
Quand les moissonneurs qui sont les anges viendront pour la moisson, ce sera la fin du monde. L’ivraie sera arrachée et jetée au feu. Les méchants seront séparés d’avec les justes. Tout sera mis en lumière.
Ceux qui s’estiment aujourd’hui à l’abri derrière un masque religieux seront dévoilés et jugés.

Mais en attendant, notre mandat reste d’annoncer la bonne nouvelle. Ce qui compte n’est pas le nombre ou la fréquence des semences, mais la qualité de la semence. Ceux qui sont bénis du Père prendront un jour possession du royaume qui a été préparé pour eux.

N’y a-t-il pas alors d’amples raisons de se réjouir, de relever la tête, de veiller à ce que nos lampes soient remplies d’huile ?
Ce qui rend bouillant pour l’Evangile est l’émotion irremplaçable de voir une âme passer de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière, de Satan à Dieu.
D’où l’importance de prêcher en ayant une position claire, précise, ferme, inébranlable : nous ne sommes pas de ce monde.

La lumière véritable a éclairé nos vies, elle qui a fait le monde, mais que le monde n’a pas connu quand elle était dans le monde. Car l’objectif du Sauveur fut d’ôter le péché du monde. Pourtant, il se complaît dans le péché, ce monde organisé comme si tout ce que dit la Parole serait sans suite.

La venue de Jésus a eu lieu, lui le Fils qui accepta de prendre la forme d’un simple homme pour que le monde soit sauvé par lui.
Cette venue du Sauveur du monde était destinée à ce que nous soyons arrachés de l’emprise du malin pour qu’étant dans ce monde, nous ne soyons plus jamais de ce monde.

Il était le pain de Dieu descendu du ciel pour donner au monde la vie. Ce pain, c’était sa chair offerte. Mais le monde ne supportait pas que Jésus manifeste la méchanceté de ses oeuvres, leurs bassesses, la honte et la perfidie, les ruses et les mensonges. Voilà pourquoi le monde dont Satan est le prince hait Jésus la lumière du monde.

Jésus n’a jamais été du monde. Il n’a jamais été d’en bas. Jésus est d’en haut. Jésus est céleste. Le céleste à fait sa demeure dans la nuit du péché pour nous sauver de la mort éternelle.

Maintenant nous voyons, nous qui étions aveugles.
Accordons aux choses d’en haut la primauté. Apprenons à relativiser ce que cet âge présente comme indispensable. Si nous haïssons la nuit, le mal, la vie de l’âme rebelle, nous recevrons et conserverons la vie véritable.

Quand viendra le Roi des rois, le prince de ce monde sera jeté dehors. Déjà, nous ne marchons plus dans les ténèbres car la lumière a brillé.

N’aimons pas le monde, les principes rudimentaires, ces lois figées qui condamnent sans pitié. Cherchons d’abord le royaume et sa justice, car nous ne sommes pas de ce monde.

Mickaël Berreby

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