Par L’intensification de la gloire de Dieu résulte de l’effusion de l’Esprit.
Cet âge en a un urgent besoin, car les enseignements, les doctrines, les théologies, les mouvements, les dénominations souffrent cruellement d’un manque de vie.
Ne sommes-nous pas “morts” quand nous résumons notre marche à assister passivement à un culte, quand nous prions “rapidement”, quand nous pensons d’abord à nous-mêmes, ayant perdu ces sentiments de tendresse et cette compassion qui caractérisent un racheté ?
Ceux qui s’opposèrent au Seigneur durant son ministère terrestre étaient les lettrés, les théologiens, les scribes, les enseignants.
Ils se sentaient menacés à juste titre par la gloire de cet homme embrasé de feu, ce pain de vie descendu du ciel, ce Messie aux paroles remplies d’Esprit et de vie.
Nous vivons dans un âge de mort spirituelle, de somnolence et de tiédeur.
Sans même nous en rendre compte, le message perd de sa saveur et l’Eglise n’est pas le sel de la terre.
Sans l’abondance de l’Esprit, sans la plénitude de l’Esprit, sans le gouvernement de l’Esprit, sans l’onction de l’Esprit, nous nous imaginerons vivre en communion avec Dieu, mais la réalité sera bien différente.
Car la lettre tue, a tué et tuera encore.
La lettre a altéré l’essence du message.
La lettre est ce qui est devenu purement psychique, purement théorique, purement mécanique et répétitif.
Dépourvus de la gloire qui atteste que Dieu est présent au milieu de son peuple, les responsables ont changé la gloire de Dieu en exprimant des opinions d’hommes, des traditions d’hommes en vue de se promouvoir. Ils ont cherché à se faire reconnaître, approuver et aduler.
Mais ce n’est pas ainsi que l’Evangile a été révélé. Nous avons assez, et même trop de connaissances, et pas assez d’expériences profondes et de vies consacrées.
Chacun veille à son confort, et chacun pense d’abord à ce qu’il estime être bon pour lui-même, sans remarquer que le peuple de Dieu fait naufrage, en proie à la séduction de loups ravisseurs.
La plus essentielle des raisons pour lesquelles la confusion règne dans ce monde est la rareté des ministères de l’Esprit.
Il faut invoquer l’Esprit, le supplier de venir en aide à cette Eglise attiédie, de purifier en mettant en lumière ce qui fait obstacle à la manifestation de la sainteté de Dieu.
La situation mondiale se dégrade.
On a misé sur l’apparence, et l’Eglise emploie des méthodes inspirées par ce monde de néant.
Pourtant, quand souffle l’Esprit, nul n’a besoin de bruit, de chants interminables, d’atmosphères artificielles.
Quand souffle l’Esprit, la réalité l’emporte sur ce que l’homme pourrait fabriquer.
La réalité l’emporte sur les discours et sur les manipulations.
C’est la réalité du Dieu de gloire qui parle collectivement et individuellement aux siens, et quand il parle, tout change.
Tout ce qui était mort prend vie.
Car les plus grandes vérités bibliques n’ont aucun impact si elles ne sont pas « attestées » par la toute-puissance du Seigneur, l’Esprit.
Il nous faut revenir à l’écoute humble et paisible dans le secret de notre cœur. C’est alors que la prière devient un mode de vie, une manière d’être, de penser et d’agir.
Nous marchons en nouveauté de vie, dépouillés de nous-mêmes et revêtus de Christ. C’est alors que souffle l’Esprit.
Mickaël Berreby