Par Au même titre qu’Israël se doit de garder son alliance avec l’Eternel, l’Eglise bénéficie d’une alliance nouvelle qu’elle se doit de garder.
Quand le temple de Dieu sera ouvert dans le ciel, l’arche de cette alliance apparaîtra dans ce temple. Le médiateur de la nouvelle alliance a mis ses lois dans nos coeurs. Il les a écrites dans notre esprit.
Voilà pourquoi cette alliance est éternelle. Elle n’est pas extérieure à nous, mais en nous. Nous sommes les enfants de l’alliance dans le sang précieux de l’Agneau.
Nos coeurs sont les tables de la nouvelle alliance.
Le sanctuaire céleste est ouvert à tous ceux qui croient, ceux qui persévèrent, conscients qu’il s’agit d’une alliance plus excellente, établie sur de meilleures promesses, une alliance indélébile.
Tout ce que Jésus a fait confère une valeur éternelle à cette alliance en raison de la fidélité de Dieu.
Ce n’est pas la lettre qui valide ce pacte d’amour, mais uniquement l’Esprit. La lettre condamne et tue. L’Esprit gracie et vivifie.
Dieu a ôté nos péchés, scellant cette alliance dans le sang de l’Agneau immolé, sans tache et sans défaut.
Cet agneau possède sept cornes et sept yeux, sept esprits envoyés sur toute la terre.
Il sait tout, peut tout, voit tout, contrôle tout.
Il est vivant aux siècles des siècles.
Il n’est pas figé sur une croix historique.
Il est sorti du tombeau, monté vers le Père, assis à la droite de sa majesté, sur le trône de la grâce.
Dans le livre de vie de l’Agneau sont écrits les noms des rachetés.
L’Agneau est le flambeau de la ville sainte.
L’Agneau est le flambeau de l’Eglise.
L’Agneau ôte le péché du monde, délivre les captifs, brise les chaînes, chasse les démons, donne sa paix parfaite, libère et sanctifie, remplit de son amour et de sa force.
Ceux qui suivent l’Agneau sont appelés aux noces du festin de l’Agneau. Nous devons revêtir notre habit de noces. Pour cela, acceptant de nous laisser dépouiller des vêtements sales de notre propre justice, nous nous revêtons de la justice qui s’obtient par la foi, niant les prétendues bénédictions qu’octroie la religion de l’apparence.
L’huile de l’onction qualifie ceux qui haïssent les ténèbres, ceux qui chérissent la lumière étincelante de sa sainteté. Cette onction demeure en ceux qui demeurent en Christ. Elle enseigne, éclaire, corrige, reprend, encourage, enracine dans la vérité libératrice, produisant une paix que ce monde ne connaît pas.
C’est la douce présence de l’Esprit, dont la plénitude remplit les disciples de l’Agneau.
Mickaël Berreby