Méditations

La pensée de l’Esprit

L’homme animal qualifie de folie ce dont on ne peut juger que spirituellement. Il n’entend pas et ne voit pas. Il ne comprend pas et ne réagit pas. Son coeur sans intelligence est plongé dans les ténèbres.
Il n’est pas consistant et ferme, résolu et persévérant, discipliné et déterminé, consacré et droit. Comme un enfant flottant, il divague.

Si l’Esprit habite en vous, vous êtes le temple de Dieu. Vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes. Nous sommes tous abreuvés d’un seul Esprit. Le dernier Adam est en nous, vivifiant notre être marqué du sceau de Dieu.

Ceci fait de nous des lettres de Christ écrites à ce monde douloureux pour qu’il entende l’Evangile, pour qu’il le reçoive, l’accepte et soit sauvé.

Ce ministère glorieux a été rendu possible parce que nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils et sauvés par sa vie.

Quand l’Esprit est vie en nous, nous nous détachons des évidences pour fouler la terre sainte de l’élection et marcher en nouveauté de vie dans la plénitude de la foi. Nous voyons l’invisible et relativisons l’apparence passagère de l’instant fugace.

Car l’Esprit fait mourir les actions de la chair, les caprices de l’âme, les plaisirs trompeurs de la séduction dans une lucidité bienfaisante.
Car l’Esprit sonde tout, bannissant la crainte au profit d’une relation confiante d’amour avec le Père.

C’est Lui qui rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
C’est Lui qui nous assiste pour que nous attendions avec bonheur l’adoption, la rédemption de notre corps.
C’est Lui qui intercède par des soupirs inexprimables.

C’est selon l’Esprit de sainteté que Jésus fut déclaré Fils de Dieu.
Ce même Esprit répand en nous l’amour de Dieu. Nous servons dans un esprit nouveau, sous une loi nouvelle qui affranchit de la loi du péché et de la mort.

Marcher ainsi, c’est permettre à la loi de justice de dominer notre existence dans les moindres détails.
Marcher selon la chair rend impossible la sensibilité à l’Esprit, l’obéissance à l’Esprit.

Marcher selon la chair, c’est la mort.
Marcher selon l’Esprit, c’est la vie et la paix.

L’inclinaison naturelle se caractérise par une domination du psychisme sur le spirituel.

Ces forteresses de raisonnements excluent le règne du Seigneur en nous, éteignent l’Esprit, asservissent mentalement pour que nous demeurions captifs de notre entendement, de notre éducation, de notre culture, de nos habitudes, de nos certitudes, de nos déductions, de notre logique, de notre émotion, de nos valeurs, de nos constructions virtuelles, de nos priorités, de nos sécurités.

Parfaitement unis dans un même esprit, les disciples s’alimentent de la gloire dans l’adoration. Ils entendent la voix du Bon Berger et discernent la pensée de l’Esprit.

Ils ont reçu de sa plénitude, celle qui remplit tout en tous, celle qui surpasse toute connaissance, celle qui habitait en Jésus quand il exerçait son ministère merveilleux, la plénitude de la foi.

Mickaël Berreby

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