Méditations

Le monde passe

Toutes les nations afflueront à la montagne de la maison de l’Eternel, et Dieu les jugera.
Sachons-le et n’en doutons pas, Dieu jugera les actions de chacun et personne n’échappera au verdict de sa sainteté.

L’oeuvre de Jésus sur la croix n’aurait aucun sens si le péché n’était pas considéré comme tel. Or le salaire du péché est la mort.

Ainsi, aucune transgression ne passera inaperçue. Tout sera mis en lumière. La cruauté gratuite et l’immoralité, l’orgueil et les vices, la débauche banalisée, tout sera énoncé et jugé.
Tel est l’enseignement de l’Ecriture à propos de ce qui semble aujourd’hui “acceptable”.

Le rejeton d’Isaï sera pour les peuples une bannière, et c’est vers Lui que les hommes se tourneront quand il rassemblera les exilés d’Israël.

Pour le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, les nations sont comme une goutte d’eau. Ce que nous estimons puissant n’est rien aux yeux de Dieu. Les grands de la terre sont néant et vanité.

Les critères divins n’ont aucun rapport avec l’appréciation des modes et des moeurs, des cultures et des âges. Les préceptes de l’Eternel sont intemporels.
Dieu jugera les impudiques et les adultères. Dieu jugera les actions secrètes des hommes. La Parole annoncée par Christ jugera celui qui le rejette.
Il ne jugera pas sur l’apparence et ne prononcera pas sur un ouï-dire.

Dieu est infiniment plus grand que l’univers qu’il a créé. Et dans cette immensité de l’univers, la terre est un grain de poussière.

Ainsi qu’est-ce que l’homme ? Toute chair est comme l’herbe. Et l’herbe sèche.
Nous ne sommes que poussière qui retournons à la poussière. Nous mangeons de la poussière.

Seul le potier est maître de l’argile.
Il fait le vase qu’il veut de cette poussière.
Il est le maître de l’argile.
Il est le potier.
Comme de l’argile que foule un potier, Dieu foule les puissants comme de la boue.

Ainsi ce qui est impressionnant, ce qui frappe l’imaginaire, ce qui brille, ce qui captive l’attention, ce qui fascine et ce qui subjugue l’homme n’est que vanité.
L’individu n’est pas noyé dans la foule. Chacun est connu et quiconque croit sera sauvé.

Si nous voulons retrouver les proportions et les dimensions correctes, nous verrons que le monde perfuse dans les consciences un poison mortel.
La création a été soumise à la vanité. En l’évitant, en la détestant, en la condamnant, nous apprenons que le monde passe et nous nous approchons du trône de la grâce.

Il faut retourner à la simplicité de l’Evangile, à ses immuables références, croire que le monde passe, mais que la Parole demeure éternellement. De même, celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement, car Jésus-Christ, qui est au-dessus de toutes choses, est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.

Mickaël Berreby

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