Par Qu’il est délicat d’endosser l’adjectif de chrétien, tant on trouve de chrétiens d’avis différents, de vies contraires à l’idéal vers lequel tendent ceux qui le sont réellement.
N’est-ce pas au nom du Seigneur que tant d’actes illicites sont commis depuis des siècles ?
Il faut peut-être ne pas tant fonder sa foi sur les termes qui la définissent que sur Celui qui en est l’auteur.
Ne voir que Jésus et oublier ce qui le dénature.
Ne voir que Jésus et se séparer de ce qui l’outrage.
Ne voir que Jésus et ne plus accorder le moindre crédit à tout et tous ceux qui ne le célèbrent pas.
Ne voir que le Jésus Esprit vivifiant au risque que s’estompe le Jésus historique et religieux, politique et culturel.
N’avoir que Jésus et délaisser les apparences toutes teintées de nuances traditionnelles, parfois même patriotiques, et donc toujours dénaturées.
Ce Jésus “subjectif” et personnel, Sauveur et Seigneur, Consolateur et Prince de paix, n’est pas incarcéré dans les clivages humains.
Il ne s’infiltre jamais dans les constructions théologiques.
Il n’est pas l’esclave d’une opinion, et nul ne peut le réduire à son échelle.
Il est la Parole et non la lettre qui tue.
Il est l’Esprit qui donne la vie.
Il est l’espérance de la gloire, premier-né d’entre les morts par sa résurrection, déclaré fils de Dieu par l’Esprit de sainteté.
Il est le premier et le dernier, l’alpha et l’oméga, le Messie d’Israël et le Sauveur du monde, l’Agneau immolé dès avant la fondation du monde.
C’est lui qui a porté le péché du monde pour l’ôter du monde et tout accomplir une fois pour toutes.
Ce Jésus atteste ce qui a été dit dans sa Parole, déclarant qu’il vient soudainement.
C’est lui qui éclaire nos ténèbres, rendant inutiles le soleil et la lune pour éclairer la ville sainte, car il est la lumière du monde.
Ses jugements sont justes et véritables. Il est digne de notre confiance. C’est à lui que sera remis le royaume du monde car il est le Roi des rois.
Il recevra la gloire, l’honneur et la puissance. Il a les paroles de la vie éternelle. C’est lui que nous cherchons et c’est lui qui nous rachète.
C’est lui qui nous trouve et c’est lui que nous voyons, comme les disciples qui ne virent que Jésus seul.
Mickaël Berreby