Ce monde méprise la sagesse.
Il n’est pas attentif aux lois de Dieu.
Il rit des mises en garde qu’adresse l’Esprit.
Il n’accorde pas d’importance aux avertissements contre les conséquences du péché.
Il refuse les conseils.
Les aînés ne sont pas ces modèles qu’une jeunesse désemparée est en droit de suivre. La sagesse appartient à l’homme intelligent.
On peut être très cultivé et ne pas être sage, n’avoir aucune intelligence.
La sagesse est avec les humbles.
Ce qui rend si difficile l’acquisition de
la sagesse est l’orgueil injecté par cet âge de désordre. Le moqueur cherche la sagesse mais il ne la trouve pas. Appliquer son coeur à la sagesse, c’est revenir à Dieu sans cesse.
L’Esprit de Dieu fait usage de la Parole pour éclairer notre intelligence de sa lumière. La crainte de l’Eternel n’est que le commencement de la sagesse.
Mais c’est le chemin vers une raison saine. Plus il illumine nos vies, et plus nous prenons conscience que cet âge est insensé, dépourvu de sagesse.
Quand Moïse posa la main sur Josué le fils de Nun, il attesta que Josué était rempli de l’esprit de sagesse.
Cette grâce dirige dans ses jugements l’homme qui en bénéficie. Il la reçoit de Dieu, comme ce fut le cas avec Salomon qui reçut une très grande intelligence et des connaissances multipliées “comme le sable qui est le bord de la mer”, au point que l’on reconnaissait chez lui une sagesse
surpassant celle de tous les fils de l’Orient et celle des Egyptiens.
Pour souligner la profondeur de cette sagesse, on la compara à celle de plusieurs personnes, Ethan, l’Ezrachite, Héman, Calcol Darda, et les fils de Machol.
Salomon avait une science des arbres, des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons.
Après que la reine de Séba ait pu constater de ses yeux la sagesse de Salomon, elle avoua qu’avant d’être venue sur place, elle doutait de sa sagesse. Par la suite, elle considéra que le simple fait d’entendre Salomon était un honneur.
Dieu avait donc entendu la prière de Salomon qui lui avait demandé la sagesse et l’intelligence pour diriger et juger ce peuple.
La sagesse ne s’achète pas. Elle vaut plus que les perles. Elle est cachée aux yeux de tout vivant et seul Dieu en connaît le chemin.
Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse. S’éloigner du mal, c’est l’intelligence.
Mais en réalité, dans l’homme, c’est l’Esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence.
Ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse. Ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger.
Quand le psalmiste prie : “fais donc pénétrer la sagesse au-dedans de moi”, il sait que Dieu seul en est la source et qu’aucun homme ne la détient.
Elle se respire comme l’air.
Si l’on cesse de respirer, la mort nous terrasse.
Ainsi en est-il de la sagesse. Si nous ne la “respirons” pas, l’ignorance et l’aveuglement, la confusion et la déroute, le malheur et la honte détruisent nos vies.
Quand nous prions en demandant la sagesse, Dieu la donne avec amour. Car elle fait partie du salut.
Elle est pure, pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité et d’hypocrisie.
Ce n’est pas la sagesse du langage.
C’est celle de Dieu pour ceux qui sont appelés, plus merveilleuse en sainteté que tout ce que ce monde offre, d’apparence folle, mais plus sage que la sagesse des hommes. D’apparence faible, mais plus forte que les
hommes.
La sagesse repose dans un coeur intelligent, et l’humilité précède la gloire.
Eloignons-nous des insensés.
Mickaël Berreby