Méditations

Guérir

Une singulière théorie se répand et prétend que la maladie est une bénédiction permise par Dieu pour notre bien. Ceci est contraire à la Parole.

Soyons inébranlables dans la certitude que Dieu veut notre guérison, qu’il n’est jamais l’auteur du mal et de la souffrance.
Dieu est pour nous. Qui sera contre nous ?

La maladie est un ennemi à combattre. Si tel n’est pas le cas, pourquoi nous soignons-nous ?

Dieu n’est pas derrière la maladie. Il la hait.
L’empreinte de sa personne, Jésus, guérissait les malades.

La Parole déclare que la prière de la foi sauvera le malade. C’est ainsi que le Seigneur fait une promesse. Pour ceux qui disent : “nous avons prié, mais Dieu ne répond pas”, il s’agit de savoir si la prière était une prière de la foi.

Le fait de prier est courant sans être une preuve de consécration ou la garantie d’une saine spiritualité, au point que Jésus met en garde de ne pas prier « comme les païens ».
Ainsi, même les païens prient. Les démons croient et les païens prient.

Qui peut prier la prière de la foi, celle qui sauve le malade et fait que le Seigneur le relève ?
Dans ce contexte, on fait appel aux anciens, hommes consacrés, marchant dans la sainteté, et non à des fonctionnaires de l’apparence religieuse où tout est extérieur, uniquement extérieur, où la foi est inexistante, inopérante.

Il arrive que nous soyons malades. Ceci n’est pas généré par le péché, mais par le simple fait que nous sommes des êtres humains. Ceci n’a rien à voir avec la transgression des hommes.

L’équilibre en la matière fait parfois défaut, au point que l’on condamne doublement un être affaibli par la maladie en le soupçonnant d’en être la cause.

Si quelqu’un est malade, on le soigne, on le secourt, on le soutient, on l’assiste, on le nourrit, on le soulage.
On ne le juge pas et on ne le condamne pas.

Epaphrodite, le compagnon d’oeuvre et de combat de l’apôtre Paul, était malade, « tout près de la mort ».

S’il arrive que certaines maladies proviennent directement d’une cause spirituelle, ce fait est extrêmement rare.
Quand le père de Publius, atteint de dysenterie et de fièvre, est alité, Paul ne l’accuse de rien. Il prie, impose les mains et le guérit.

Il arrivait que l’on se contente d’appliquer sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché le corps de l’apôtre. Ce n’est ni de la magie, ni de la superstition, mais la puissance de l’Esprit Saint.

La foi puissante était telle que l’on s’arrangeait pour que l’ombre de Pierre couvre les malades quand l’apôtre passait.

Dorcas, nommée aussi Tabitha, tomba malade et mourut. Pierre la visita, se mit à genoux, pria et dit : « Tabitha, lève-toi ».

Jésus, dans les meurtrissures duquel nous avons été guéris, veut que nous proclamions la perfection de son oeuvre, et que nous en fassions l’expérience. Si la réponse tarde, gardons confiance.

Nous devons prier les uns pour les autres afin d’être guéris (Jacques 5:16).

Avons-nous la foi pour être guéris ? Si nous ne l’avons pas, nos frères et nos soeurs se doivent de l’exercer, de combattre et de persévérer.

Jésus guérissait tous ceux qui étaient sous l’emprise du diable, car Dieu était en lui.

La mission de Jésus fut d’annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, de proclamer la délivrance aux captifs, le recouvrement de la vue aux aveugles, de rendre libre l’opprimé, de guérir les malades.

Mickaël Berreby

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