Méditations

Fuyez l’idolâtrie

L’un des commandements les plus fondamentaux sur lequel l’Eternel ne transigera jamais est celui de ne pas avoir d’autres dieux devant sa face. Ce commandement n’est pas abstrait.
Pour en comprendre le sens, il suffit de constater les dommages que fait dans les coeurs la cupidité, qui est clairement qualifiée par la Parole d’idolâtrie.

La raison est simple. Il n’existe aucun autre dieu que le seul vrai Dieu, et toutes les fabrications idolâtres sont des expressions de la révolte de Satan, de ses anges et de ses démons, révolte que l’homme déchu accentue quand il se prosterne devant des idoles.

Il fallait renverser les autels, démontrant que rien ni personne ne pourrait jamais faire l’objet de l’adoration qui est due à l’Eternel. Il fallait abattre les idoles, démontrant que la seule représentation matérielle de Celui qui est au-dessus de tout ce qui peut se matérialiser est une infamie, une abomination et une malédiction.

Les Israélites furent tentés de se fabriquer un veau d’or. Déjà les dieux de fonte tentaient l’homme inique. Ce curieux besoin de “matérialiser” sa dévotion est une forme de blasphème qui est en horreur à l’Eternel. Il fallait détruire les hauts-lieux et les idoles de pierre pour prendre réellement possession du pays et s’y établir.

Analogie exemplaire entre ces faits et le salut où, pour s’installer dans le plan de Dieu, il convient d’anéantir les idoles et de faire place nette afin que l’Esprit règne authentiquement.

« Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Éternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes, de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un homme ou d’une femme, la figure d’un animal qui soit sur la terre, la figure d’un oiseau qui vole dans les cieux, la figure d’une bête qui rampe sur le sol, la figure d’un poisson qui vive dans les eaux au-dessous de la terre ».

Mais l’Eternel avertit que même le ciel dans sa magnificence pourrait faire l’objet d’un culte idolâtre, que le drame est “en l’homme” rongé par un instinct religieux qui le pousse à se prosterner devant le mal.
Car en voyant le ciel, le soleil, la lune et les étoiles, et toutes les armées des cieux, la tentation est présente de dérober l’adoration qui ne revient qu’à Dieu.

Combien de statues devrons-nous briser, combien d’images taillées faudra-t-il faire disparaître de nos vies avant d’être dans la juste attitude qui plaît au Seigneur, celle qui permet à l’Esprit de se révéler ?

Le nom moderne des faux dieux est beaucoup plus sophistiqué dans certaines régions de ce globe.
Chez les uns, la culture, la science, le savoir, la philosophie, l’éducation minent le coeur et le détournent de la vraie adoration.
Chez les autres, derrière les fresques des religions et des contraintes qu’elles imposent, on retrouve la même frénésie de millions d’esclaves qui adorent ce qu’ils ne connaissent pas, asservis par ce qui leur a été enseigné sans chercher à s’émanciper des tutelles maléfiques habilement cachées derrières les rites et les obligations.

Le disciple de Christ fait disparaître le vieux levain de malice et de méchanceté. Les idolâtres fréquentent les cupides qui, comme eux, n’hériteront pas le royaume de Dieu.

Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu.

Mickaël Berreby

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