Méditations

Ennemi du monde, ami de Dieu

L’amour du monde est inimitié contre Dieu. Cela signifie que le monde est incompatible avec Dieu, contraire et opposé à Dieu.

Mais qu’entendre par “le monde” ?
Est-ce tout ce qui nous entoure ?
Le monde est tout ce qui n’est pas essentiellement et directement lié à la gloire de Dieu.

Car le prince de ce monde, Satan, déteste la gloire de Dieu. Elle le met hors d’usage. Elle l’anéantit. Elle le destitue. Elle l’expose. Elle le condamne. Elle annonce sa destruction. Elle redonne à l’homme sa dignité. Elle est la preuve tangible qu’une nouvelle humanité a été conçue dans le miracle de la rédemption.

Ce n’est pas une religion, une théorie, une philosophie, un mode de pensée, une manière de concevoir les choses.
La gloire de Dieu est la manifestation intérieure de la splendeur de Dieu dans l’esprit de l’homme.
Etre amis du monde nous rendrait ennemis de Dieu.

Ce combat est réel pour celui en qui Dieu a fait habiter son Esprit. Il est illusoire pour celui qui n’a pas connu la manifestation de la gloire de Dieu, car Christ en nous, c’est l’espérance de la gloire.

Or Christ en nous suppose qu’un jour Christ ait été invoqué et reçu avec foi et par pure grâce, comme un don de Dieu.
Dès lors, il sera impossible d’aimer le monde, les choses qui dans le monde offensent Dieu.

Tant de situations souillent le coeur de l’homme. Rares sont les contextes qui le sanctifient.
D’où l’importance de se nourrir de la Parole, car elle détient ce pouvoir de nous sanctifier.

Jésus nous apprend :
« Déjà vous êtes purs, en raison de la Parole que vous avez entendue. »
Ainsi, plus la Parole est abondante, plus elle demeure en nous, et plus nous sommes purifiés des souillures de ce monde.

« Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint ; et vous ne vous rendrez point impurs par tous ces reptiles qui rampent sur la terre. »

Les serpents et les scorpions illustrent l’abomination démoniaque. Quand Jésus promet que personne ne pourra nuire à ses disciples, il fait usage de cette illustration.
« Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. »

Le monde est illustré par les ronces et les épines.
Ce qui est hostile à Dieu est hostile à ceux qui sont affamés de vivre en communion avec Dieu.

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. »

Il est possible de ne pas être « de ce monde » en y vivant sans l’aimer.
Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Or l’esprit de ce monde est opposé à Jésus. Il ne le connaît pas.

Nous ne le connaissions pas avant d’avoir été éclairés. Nous étions étrangers et ennemis par nos pensées et nos mauvaises oeuvres. Nous étions de ce monde, amis du monde, ennemis de Dieu.
Mais par la mort de son Fils, nous avons été réconciliés, et nous avons reçu le ministère de la réconciliation.

Nous haïssons ce qui souille, et chérissons ce qui sanctifie. D’ennemis que nous étions, nous sommes devenus ses amis.

N’a-t-il pas affirmé : « Je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » ?

Mickaël Berreby

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