Méditations

Plaire à Dieu

Ne pas regarder en arrière, considérer les choses anciennes comme passées, oublier ce passé et regarder en avant, s’attendre à la bénédiction du Seigneur qui promet de faire toutes choses nouvelles, adopter une attitude confiante aux pires moments de l’adversité, proclamer la victoire et l’abondance, la santé et la prospérité alors que tout paraît si difficile, que les forces déclinent et que des besoins essentiels ne sont pas satisfaits, voilà une sorte de foi qui plaît au Seigneur.

Car le Seigneur n’aime pas notre réalisme primaire et sectaire, notre réalisme calculé et inquiet, notre réalisme tellement prudent qu’il n’ose rien, ne fait rien, ne demande pas, ne cherche pas, et donc ne trouve pas.

Car celui qui croit ayant la tête haute et proclame avec fierté qu’il sait que son rédempteur est vivant est libéré de la crainte, de l’angoisse, de la peur, et du doute. Il se rit même des malédictions médicales et des pronostics les plus fâcheux.

Et quand on lui dit que les choses vont en empirant, il affirme sa confiance en Dieu. Il le déclare souverain de sa vie, maître de sa destinée, au gouvernail de chaque détail, source de la sagesse, source de l’abondance, source de la bénédiction, source de la vie, source de la guérison.

La marche dans la foi n’a rien de craintif. Elle est au-dessus des faits, des choses visibles, des évidences, des implacables et irréfutables démonstrations qui attestent que Dieu n’a pas répondu à nos prières.

L’homme de foi entend dans le silence de la non-réponse, la réponse de Dieu.
Car il ne cherche pas à faire sa volonté propre et ne souhaite que plaire à Dieu de tout son coeur. Il ne veut aucunement avoir raison. Son seul objectif est de plaire à Dieu.

Pour plaire à Dieu, la foi suffit. Non pas la foi qui se démontre et se vérifie, la foi qui manifeste qu’elle avait raison de croire, la foi qui s’accomplit et prouve qu’il fallait croire, mais la foi humble qui attend sans comprendre, qui espère sans pouvoir prouver, qui cherche les choses d’en haut sans avoir reçu la moindre réponse. La foi dépouillée et pauvre qui pourtant enrichit et bénit son prochain, la foi de l’enfant vulnérable, celle qui plaît à Dieu.

Mickaël Berreby

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