Méditations

Dieu pardonne

L’absence de condamnation suppose que la justification ait été accordée en raison de notre foi, et non de nos mérites. Nous ne sommes justifiés que par la foi.

Nos efforts, nos victoires, nos progrès ne retranchent rien et n’ajoutent rien à l’oeuvre parfaite de la croix.
C’est en raison de l’oeuvre parfaite de Christ que nous pouvons nous présenter devant Dieu, que nous osons prier, que nous pouvons et devons nous réjouir d’un si merveilleux salut.

Quand Dieu pardonne, le péché n’existe plus. Il a été enlevé, emporté au loin. Si Dieu conservait le souvenir de notre faute, nous ne pourrions subsister.
Nous serions effacés de la surface de la terre. Mais Il est disposé et désireux de pardonner. C’est son Être compatissant, son amour insondable, sa bonté infinie qui opèrent ce miracle dans les vies de tous ceux qui implorent sa clémence.

Il éloigne de nous nos transgressions aussi loin que l’orient l’est de l’occident. Dieu a décidé de ne plus se souvenir de nos fautes. Ainsi, même si l’accusateur les rappelle, Dieu les oublie et jette au fond de la mer tous nos péchés.

L’ennemi agit sur un supposé malentendu, celui que les fautes et les péchés, les erreurs et les transgressions dont nous nous rappelons, sont systématiquement “réactualisés”. Il n’en est rien.

Satan est un menteur, le père du mensonge. Il accuse comme si l’acte d’accusation était encore valable.
Si nous avons plaidé coupables une fois, cela suffit. Si nous péchons et si nous confessons notre péché, Dieu pardonne. Ce n’est pas nous qui devons comptabiliser nos manquements et hiérarchiser nos infidélités.

Dieu se plaît à pardonner à cause de son Nom. Il le fait car la rédemption a pour dessein de sauver les hommes qui croiront, qui s’abandonneront et qui se contenteront de l’oeuvre miraculeuse de la croix.

Si nous avons la rémission des péchés, alors pourquoi ressasser ce qui a été pardonné ?
Si nous avons la rédemption par le sang de Jésus, alors pourquoi réagir aux suggestions sataniques ?
Celui qui est ferme dans la foi a appris que la fermeté commence et se poursuit dans la sphère de la justification.

Vous êtes juste de la justice obtenue par le seul vrai juge. C’est lui qui a déclaré que vous seriez affranchi et vous l’êtes définitivement, pour l’éternité.

Si vous souffrez de constater que vous pourriez potentiellement retomber dans les mêmes travers, si vous vous sentez incapable de surmonter le mal par le bien, rassurez-vous, Dieu le savait avant vous. Il a prévu l’abondance de la grâce quand le péché abonde.
C’est ce que l’apôtre Paul appelle “la richesse de sa grâce”. Il s’agit d’une abondance telle que nos moyens ne peuvent l’imaginer.

Dieu aime et Dieu sauve.
Dieu purifie et Dieu libère.
Dieu réconcilie et Dieu fortifie.
Dieu donne et Dieu restaure.

Le sang de Jésus a été répandu pour que vous puissiez vous réjouir de ce si grand salut. Ceux qui ne se réjouissent pas sont ceux qui s’illusionnent encore sur la part active qu’ils seraient supposés jouer dans ce salut. Les autres, ceux qui ne sont rien et n’ont rien, ne prétendent rien et comprennent que tout vient de la grâce. La source du pardon que nous nous accordons les uns aux autres est le pardon gratuit dont nous sommes bénéficiaires.

« Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » (Colossiens 3:13)

Comme le Fils de l’homme avait le pouvoir de pardonner, Il nous donne ce pouvoir de pardonner. Utilisons-le généreusement.
Remettons les dettes.
Effaçons les comptes de ceux qui nous offensent.
Et nous grandirons dans la joie et dans la paix qu’offre le Dieu qui pardonne.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *