Méditations

Affranchis

C’est de la vérité que vient la sainteté. Actuellement, dans ce monde révolté et insipide, la vérité est captive à cause de l’injustice. Cette captivité produit la colère de Dieu, car la vérité est étouffée par le péché de l’homme asservi au prince des ténèbres.

Il faut donc se soustraire au mensonge, s’éloigner des ténèbres, refuser l’esclavage de la servitude, choisir de dépendre du Bon Berger, se laisser conduire pas à pas, refuser la table des moqueurs, ne pas écouter le conseil des méchants, lutter contre le courant, lier la puissance du mensonge, neutraliser les conditionnements, apprendre à penser selon Dieu, laisser l’Evangile décider de tout, devenir prudents comme des serpents, comprendre que nous sommes des brebis au milieu des loups, se revêtir de l’homme nouveau, vivre dans la puissance de la résurrection et nier les énergies psychiques.

L’amour répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit accomplira la loi, si nous invoquons le nom du Seigneur en nous détournant de nous-mêmes, en fixant sur Christ nos regards.

Quand l’Eternel fit pénétrer dans les narines de l’homme un souffle de vie, l’homme devint un être vivant.
Après la chute, l’homme se vit dans l’obligation de manger du pain à la sueur de son front, pour finalement retourner à la terre d’où il avait été tiré.

Le péché lui conféra sa nature première de “poussière” qui retournera à la poussière. Par un seul homme, la mort est ainsi entrée dans le monde. Le salaire du péché est la mort, et tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

Tous les fils d’Adam, toute l’humanité, tous les êtres vivants ne sont qu’un souffle quand on les met sur une balance.
L’illusion de cet âge consiste à exagérer l’importance de l’homme.

Si nous comprenions la fragilité, la relativité et la précarité de l’homme, il n’aurait pas sur nos pensées une quelconque influence.

Vaine est la vie des fils d’Adam. Ce qui lui donne un relief et une perspective est la présence de l’Esprit. Dans le salut, Dieu restitue à l’homme ce que le péché lui avait ôté. Dans le salut, la gloire est restituée. Dans le salut, la vie triomphe de la mort.

Placer sa confiance dans les grands de ce siècle que la technologie amplifie, prive des vraies proportions et fausse les vraies valeurs.

Nous ne sommes que poussière. Notre richesse est équivalente et proportionnelle à la présence de Dieu dans notre esprit, à son illumination, à sa sainteté.

Laissons la vérité nous mettre en liberté. Refusons le joug de la servitude, l’esclavage de la banalité pour vivre à l’écoute de l’Esprit en nouveauté de vie, affranchis de la tutelle maléfique pour servir le seul vrai Dieu, le glorifier chaque jour de notre marche ici-bas.

Mickaël Berreby

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