La communauté, grande ou petite est composée des membres de Christ. En apparence, il peut s’agir des membres d’une collectivité qui porte un nom et qui perpétue une certaine pratique, des accents mis sur certains aspects de la révélation.
En réalité, tous ceux qui appartiennent à Christ n’appartiennent qu’à Christ.
Ils n’appartiennent pas à une église, une dénomination, une tradition ecclésiale. Ils appartiennent uniquement et exclusivement à Christ.
Pourtant, l’expression de la foi revêt des formes parfois très différentes les unes des autres.
Quelle attitude adoptée vis-à-vis d’une communauté qui se refuse à recevoir toute la lumière de tout le conseil de Dieu ?
Les uns quittent leur communauté à la recherche de la perfection.
Les autres servent dans la communauté où Dieu les place, afin d’être une source de bénédiction pour ces membres de Christ qui cheminent à leurs côtés.
Bénissez vos pasteurs, vos conducteurs, vos enseignants, ces serviteurs de Dieu, sans les juger, sans les évaluer, sans tenter de leur suggérer vos opinions.
Contentez-vous de les aimer et de servir.
Entre serviteurs d’un même Seigneur, aucune rivalité n’est tolérable. L’un sert d’une façon et l’autre sert d’une manière différente. Aucun n’est supérieur et les deux sont frères au service d’un même Seigneur.
Là où vous êtes et comme vous êtes, Dieu répandra sa gloire si vous le servez dans l’humilité.
Comme chacun de nous, votre berger est en marche, les responsables spirituels sont en marche. Il se peut que certaines attitudes, certains traits de caractères, vous déplaisent. Est-ce suffisant pour se dresser les uns contre les autres ?
L’amour s’enracine quand il est confronté au défi de la différence. L’autre, dans sa différence est une source de bénédiction s’il est aimé et accueilli tel qu’il est.
N’êtes-vous point aimé tel que vous êtes ?
Nous sommes tous les fruits de l’amour rédempteur, le seul amour qui dure, celui qui endure, espère et transfigure, l’amour qui n’aura pas de fin.
Dans l’Eglise, l’amour naturel ne fait qu’embrouiller les pistes, alors que l’amour surnaturel aplanit le chemin.
Votre lien avec les autres se doit d’être selon l’Esprit, car en connaissant l’autre selon l’Esprit, vous faites fi de l’apparence, vous fortifiant mutuellement par le pouvoir que Dieu a de s’assujettir toutes choses.
Une communauté où le jugement, la critique, la médisance et les murmures ont été vaincus remporte toutes les victoires, vivant dans la grâce. C’est un climat que le monde ne connaît pas.
Dans l’Eglise, la vraie, l’orgueil et le culte de l’homme disparaissent quand l’obéissance et l’adoration vont vers le Seigneur.
Mickaël Berreby