Symboliquement, le peuple de l’Esprit est une ville d’or pur transparente comme du cristal dans laquelle le Seigneur Dieu tout puissant est le temple et que la gloire éclaire.
Déjà, le prophète Esaïe annonçait à Israël : « Ton créateur est ton époux » (Esaïe 54:5)
Cette ville sainte est constituée des saints de Dieu dans le camp de Sion, des membres de Christ, des rachetés de l’Eternel, d’une foule innombrable d’hommes et de femmes de tous les siècles devenus fils et filles de Dieu.
Cette ville est pure car elle est dans son essence constituée d’or pur.
C’est l’épouse, la femme de l’agneau, Jérusalem, la ville sainte. Ainsi l’Epouse est une ville et la ville est l’épouse de l’Agneau. Vous êtes l’épouse de Christ, la nouvelle Jérusalem. Le nom de cette ville sera écrit sur vous dont Jésus aura fait une colonne dans le temple de son Dieu.
Tout usage de notre corps sans l’accord de son vrai propriétaire enfreint la loi de l’Esprit de vie.
Nous ne sommes que des vases de terre qui contiennent un trésor inestimable.
Ce corps physique est l’organe de l’âme, son apparence extérieur. Le corps n’est pas la vraie personne, mais l’homme intérieur est l’esprit régénéré dont l’âme rachetée est l’organe, l’expression. Cet homme intérieur est renouvelé en recevant la nourriture de la vie de résurrection.
L’Eternel est un feu dévorant, un Dieu jaloux que les vaines idoles muettes offensent. Il requiert une totale consécration, une profonde fidélité de chaque instant.
Dieu est jaloux d’une jalousie de l’amour parfait. Toute alliance avec un autre que lui est un adultère. Il chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous.
Il aime en nous ce qui est de Lui. Il ne tolère pas que quiconque souille le temple de Dieu qui est saint.
Ce temple ne nous appartient plus. Saviez-vous que votre corps n’est plus à vous dès l’instant où vous appartenez à l’Eternel ?
Votre corps a été racheté à un grand prix. En l’offrant comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, vous n’êtes plus sous la colère du siècle présent.
Tout doit être désormais apprécié selon le critère de la vie. Ce qui n’est pas la vie n’est pas de Dieu. Mais sa vie est sainte. Elle se heurtera à notre nature et ne pourra s’exprimer qu’à la condition que nous abdiquions.
La consécration n’étant jamais statique, un processus constant s’opère en chacun. Nous sommes en traitement. Dieu forge dans le secret, par divers moyens et souvent à notre insu, son être en nous.
Christ est formé en nous jour et nuit. Sa croissance mystérieuse en nous suppose que nous cessions de décider sans Lui, de régner à sa place, de vouloir sans son accord certain.
Nous sortirons du monde et ferons silence pour connaître qu’Il est Dieu. Il enverra sa Parole et Il nous guérira.
Vous appartenez à l’époux à qui vous avez été fiancé. Vous serez présenté à Christ comme une vierge pure au festin des noces de l’agneau.
N’essayons plus de comprendre et d’analyser, mais offrons-nous dans l’abandon comme une vierge pure.
Mickaël Berreby