Méditations

Comme Jésus

Dans sa généalogie, l’évangéliste Matthieu écrit de Jésus qu’il est fils de David et fils d’Abraham.
Il naîtra à Bethléhem en Judée d’une jeune vierge juive, et sera appelé le Messie.
Bien avant sa naissance il fut annoncé qu’il sauverait son peuple de ses péchés.

Devenu adulte, il se rendit vers Jean pour être baptisé par lui. Nous savons quelle fut la réaction de Jean qui s’écria qu’il devait être baptisé par Jésus, et non le contraire. Jean avait une perception juste de l’immensité de l’homme qui se tenait humblement devant lui pour être baptisé.
Toutefois, Jésus n’a jamais péché. Il n’avait pas à se faire pardonner.

Quand Jésus sortit de l’eau, les cieux s’ouvrirent. Jésus vit une colombe, ou plus exactement, Jésus vit l’Esprit de Dieu, comme une colombe.

Quand la voix venue des cieux déclara que Jésus était le Fils bien-aimé en qui le Créateur de l’univers a mis toute son affection, une page de l’histoire céleste fut définitivement tournée. 

Pour Satan, il s’agissait de faire tomber ce Jésus, de le corrompre, de le tenter. C’est l’Esprit qui emmena Jésus dans le désert pour être tenté.
Le Père savait qui était le Fils. Le Fils savait d’où il venait. Au terme de l’épreuve de la tentation, le diable laissa Jésus.

Vainqueur de la tentation, Jésus pouvait s’adresser aux foules avec autorité.
S’il avait cédé une seule fois, il n’aurait aucune autorité, car l’homme possède l’autorité de son obéissance au Dieu de sainteté.

C’est une succession de miracles qui accompagna l’enseignement du Seigneur. 

Même les démons priaient Jésus de les épargner. Une impitoyable guerre était déclarée contre les forces du mal, les ténèbres, le mensonge, la maladie et la mort.
Jésus exprima sur la mort une complète autorité. Il lui suffisait de parler et sa puissance agissait.
Il témoigna de cette puissance pour multiplier le pain, pour calmer la tempête, pour maudire le figuier, pour manifester que le diable n’a aucun pouvoir. 

Ainsi quand fut venu le temps de se livrer pour mourir, Jésus se donna librement. Personne n’aurait pu le forcer. Il s’est offert pour notre rédemption.

Jésus avait pris la forme d’un serviteur.
Jésus était devenu semblables aux hommes.
Jésus était le reflet de la gloire du Père. Jésus est le même aujourd’hui. 

Si les temps ont changé, le mandat est le même : constituer une nouvelle humanité née de Dieu, l’Eglise qui traverse les âges.

La vraie Eglise n’a que peu de rapport avec le Christianisme historique des hommes.
Elle est authentique, purifiée, aimante, pleine de la lumière qui éclaire tout homme pour le préparer à devenir comme Jésus.

Mickaël Berreby

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