Méditations

Comme aux jours de Noé

Noé fut divinement averti de l’invisible. Sa crainte respectueuse le poussa à l’obéissance quand il construisit l’arche qui allait sauver les siens. Sa foi condamna le monde et Noé devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.

Pendant que nous sommes sur cette terre, notre vie et nos actes peuvent changer cet âge. Comme Noé, si nous trouvons grâce aux yeux de l’Eternel, alors la bénédiction se répandra autour de nous. Sommes-nous de ceux qui se délectent de Dieu ?

La présence de Dieu peut changer les circonstances et répandre le parfum de Sa Sainteté. La grâce est abondante quand notre coeur est entier dans sa consécration. Quand nous nous consacrons réellement, alors seulement Dieu agit.

Nous sommes les temples dans lesquels habite l’Esprit. Cet Esprit glorieux nous apprend la communion intime chaque jour.
Mais nous devons avoir une vision lucide de ce monde corrompu. La méchanceté de l’homme est à son comble. La violence règne partout. Le mal l’emporte sur le bien.

Les consciences avachies ne réagissent plus au point d’appeler le mal bien et le bien mal, la lumière ténèbres et les ténèbres lumière. La confusion totale s’est emparée d’hommes intelligents et responsables. Ils ne craignent plus le péché. Ils s’en amusent.

Noé était intègre et juste. Il marchait avec Dieu. On ne peut pas marcher avec Dieu et pactiser avec le monde. Celui qui marche avec Dieu condamne les ténèbres et l’iniquité. Sa marche est un jugement sur ce monde gangrené par le péché.

A l’époque de Noé, la terre était pleine de violence. Aujourd’hui, il en est de même. Le jugement divin fut d’anéantir ces hommes cruels.
Comme aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de l’enlèvement des vainqueurs. Car le retour du Seigneur consistera d’abord à enlever les siens qui le rejoindront dans les cieux.

Juste avant le déluge, l’insouciance était absolue. On mangeait et buvait, vivant sans conscience de ce qui allait se produire jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Aux jours du Fils de l’homme, il en sera ainsi (Luc 17:26).

Noé était différent de ses semblables. Il craignait Dieu. Il avait une écoute attentive et un profond désir de plaire à Dieu. Il emprunta le chemin de l’obéissance. Le prix de cette soumission fut de subir la moquerie et le mépris des hommes corrompus qui l’entouraient. Quand Noé entendit la voix de l’Eternel qui lui ordonnait de bâtir l’arche, imaginons la stupeur de ses contemporains.

L’arche de notre âge, c’est le salut offert par la foi selon l’Evangile de Dieu. Ceux qui sont régénérés entrent dans l’arche et échappent à la perdition. N’attendons pas que la patience de Dieu soit à bout. Celui qui n’a pas épargné l’ancien monde jugera l’humanité.

Humilions-nous et soyons lucides en dénonçant avec fermeté ce qui offense la sainteté du Père.

Nous trouverons grâce à ses yeux.

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *