Méditations

Ce que l’Esprit dit aux églises

Jean a écrit ce que Dieu lui a permis de voir pour que nous sachions avec certitude ce à quoi s’engage le Dieu de l’éternité.

Le seul qui ait été trouvé digne d’ouvrir le livre qui retrace l’histoire de l’éternité fut l’Agneau de Dieu immolé dès avant la fondation du monde. Ce prince de vie a vaincu la mort.

Quand on le rencontre tel qu’il est, on n’évoque pas les rudiments historiques, ni les tergiversations théologiques. On ne se soucie guère des apparences. Seule importe l’onction qui enseigne dans la modestie et la vérité qui est le seul vrai Dieu.

Car le rencontrer suppose un affranchissement profond de toutes les illusions de la religion. Le rencontrer n’incitera jamais à agresser au nom de la vérité, mais à reprendre avec douceur en tentant d’assister celui qui cherche avec sincérité.

Ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, personne en dehors du Lion de la tribu de Juda ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre de l’économie de Dieu.

Pour ouvrir le livre et ses sept sceaux, il fallait un vainqueur. Un agneau debout, comme offert en sacrifice, possédant sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu, vint prendre le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Dès que Jésus prit le livre, les quatre êtres vivants se prosternèrent devant lui.

Que d’amour et de grâce dans cette révélation, que de volonté de sanctifier et de manifester son amour infini. Quel appel à retrouver ce zèle du premier amour, à se repentir en profondeur, à chercher la face du Seigneur.

Jésus se tient à la porte de nos coeurs. Il frappe pour entrer chez celui qui l’invite.
C’est une invitation à faire d’un homme égaré un vainqueur pour le faire asseoir avec lui sur son trône.

Quel appel à écouter l’Esprit. Car l’Esprit parle à l’Église. Il exhorte. Il corrige. Il console. Il réconforte. Il guérit. Il transforme. Il manifeste sa gloire.

Dieu a voulu nous montrer ce qui doit arriver. Il ne nous laisse pas dans l’ignorance. Il nous éclaire et nous édifie pour nous rendre inébranlables. Son amour dépasse l’entendement humain.

Il ne suffit pas d’écouter les paroles de la prophétie. Il convient de chérir et de garder ces paroles.

Les sept églises représentent l’Église universelle au travers des siècles, de toutes les cultures, de toutes les races et de toutes les langues.

C’est donc un message universel et éternel, l’aboutissement de l’Evangile de Dieu, la vérité établie de la Nouvelle Jérusalem, Épouse de l’Agneau.

Le premier-né d’entre les morts s’adresse à chacun de nous, l’invite à se laisser aimer en faisant l’expérience de la plénitude de sa gloire, aujourd’hui, ici et maintenant.

Mickaël Berreby

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