Ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, Jésus peut secourir ceux qui sont tentés. L’intention divine est de “secourir” ceux qui sont tentés.
Dieu ne peut être tenté par le mal et il ne tente personne.
Pour nous rendre victorieux, le Père a envoyé son Fils qui a été tenté en toutes choses sans commettre de péché.
L’humanité de Dieu est notre salut.
Quand l’adversaire s’approche de Jésus dans le désert, l’Evangile l’identifie comme le tentateur.
La délivrance dépend de l’attitude en face de la tentation.
La tentation n’est pas un péché. C’est un test.
La victoire sur ce test n’est jamais notre victoire. C’est la victoire de Christ. Quand l’Agneau de Dieu le veut, il délivre et affermit ceux qui sont tentés.
Une vie sans tentations serait une vie d’échecs.
Le vainqueur remporte la victoire sur ses habitudes, ses passions, ses caprices, ses idées fixes, ses aversions, ses échelles de valeurs. Il s’est laissé dépouiller pour se revêtir. Dépouillé de l’inutilité et des distractions, revêtu de Christ, il lutte contre le courant de ce monde.
Même si l’esprit est bien disposé, il prie, sachant que la chair est faible. Il prie, conscient qu’il peut à tout moment faillir et trébucher pour tomber dans la tentation. Sa force est la dépendance du Seigneur.
Ceux qui s’estiment “mûrs” et avisés sont plus vulnérables que ceux qui se savent fragiles.
Les premiers négligent la crainte prudente qui incite à prendre distance quand surgit le tentateur. Les autres implorent le Père d’envoyer l’Esprit Saint pour les garder de tout mal.
Quand vient la tentation, ceux qui n’ont pas de racines croient pour un temps, sans persévérer, alors qu’ils avaient pourtant reçu l’Evangile avec joie.
Mais ils succomberont.
La tentation est humaine, à notre taille et jamais telle que Satan la laisse apparaître. Le malin la déforme et l’amplifie pour effrayer et détruire.
Rien n’est plus triste que d’observer une brebis prise au piège du tentateur.
Qui tombe dans la tentation ?
Ce sont ceux qui veulent s’enrichir (1 Timothée 6:9).
Bien qu’il soit vital de subvenir aux besoins, la frontière est l’attitude à l’égard de l’argent. Aimer l’argent conduit à la mort. En faire usage, quelle qu’en soit la quantité, sans en être esclave, permet de rester libre.
D’autres tentations, nombreuses, jalonnent l’existence. Dieu est fidèle. Il ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. C’est le Père qui « prépare le moyen d’en sortir ». Il est la solution à la tentation.
Pas à pas, après avoir été éprouvé, le vainqueur s’avance et atteint le but. Au terme de ce voyage, il recevra la couronne de vie promise à ceux qui aiment le Seigneur.
Mickaël Berreby