Par Le disciple est engagé dans un combat spirituel dont il ne peut se soustraire. Il doit combattre contre des esprits méchants.
Il faut que la trompette rende un son distinct pour se préparer à combattre le bon combat, pour saisir la vie éternelle, pour garder la foi jusqu’au bout.
Puisque le mal est partout, le disciple de Christ se doit de demeurer vigilant, prudent, attentif, afin de ne pas s’exposer inutilement, afin de déjouer les ruses de l’adversaire, afin de délivrer les captifs.
Dès qu’il revêt les armes de la lumière, il se dépouille des oeuvres des ténèbres pour que la parole de vérité agisse en lui, au travers de lui pour libérer et guérir.
Ce qui est charnel ou encore psychique ne sera jamais d’aucune utilité dans cette guerre pour renverser les forteresses démoniaques. Il importe donc de ne pas en faire usage au risque de se voir affaibli et réduit à la servitude. Rien d’autre que les armes de la lumière, les armes de Dieu n’auront d’efficacité.
En faire usage commence par apprendre à prier dans les profondeurs de notre coeur, à prier ces soupirs inexprimables, à prier comme une mère enfante, à prier pour que la vie triomphe de la mort et que soient brisées les chaînes des esclaves.
Inutile de s’épuiser dans une multitude d’activités. Tout est fondé sur la prière secrète, permanente, celle qui mobilise notre énergie, celle qui nous fait nous prosterner devant la majesté de Dieu dans l’adoration et la célébration de son merveilleux nom.
Les enfants de ce siècle ignorent ce secret réservé à ceux qui connaissent la voix du Bon Berger. Mais ceux qui entendent, ceux qui écoutent, ceux qui obéissent, et ceux qui délaissent l’éphémère, ceux-là connaîtront des réponses à leurs prières, des signes tangibles que Dieu aime les siens et qu’Il prend soin de ses enfants.
Dans cette relation les yeux du coeur sont éclairés et une lucidité surnaturelle permet de discerner les ruses du malin, les pièges tendus, les souffrances infligées aux proies désespérées, de voir derrière les apparences, de vivre et de servir dans une sphère qui échappe au plus grand nombre, la sphère de l’Esprit.
Revêtu des armes de Dieu, tenant ferme contre les ruses du diable, le disciple devient un serviteur mobilisé pour détruire les oeuvres de Satan. Il libère quand il enseigne. Il libère quand il prie. Il libère quand il rencontre la détresse. Tout ce qui était théorique et flou devient concret et clair. Le combat spirituel a consisté d’abord à détrôner le moi pour que Christ vive et soit glorifié.
Quand il aura résisté, quand il aura tout surmonté, il saura que sa force vient du vainqueur de la mort, du Seigneur des seigneurs et du Roi des rois.
Un jour, il revêtira l’incorruptibilité, l’immortalité, et la mort sera engloutie dans la victoire de Jésus, le Prince de la vie.
Mickaël Berreby