Méditations

Les prémisses de l’Esprit

L’Esprit de sainteté réside dans notre esprit pour que soit dévoilé l’Evangile du Fils. Il s’oppose à la lettre qui a vieilli et il répand dans nos coeurs l’amour de Dieu.

Nous servons selon la loi de l’Esprit de vie, affranchis, libérés, revêtus de sa force et oints de son onction. C’est ainsi que la loi est accomplie, quand nous ne marchons plus selon les critères naturels, logiques, psychiques, communs, mais selon ce que l’Esprit dit à ceux qui lui appartiennent.

La façon dont le Seigneur conduit ses rachetés est tellement éloignée de ce que pense ce monde, qu’il faudra parfois “des années” avant de se laisser diriger docilement. Une fois atteinte cette étape, un amour inconditionnel nous attache à l’Esprit. C’est une relation aimante, amoureuse, délicate et sensible.
Nous entendons sa voix et nous le suivons. Le reste s’évanouit et perd de son importance. Seule compte la voix de l’Esprit. Plus nous l’entendons, plus nous l’aimons et plus nous goûtons la vie et la paix.

Mais pour vivre selon l’Esprit, une condition s’impose. Il faut qu’il habite en nous. Quand il demeure en nous, nous vivons selon Celui qui vit en nous, l’espérance de la gloire.

Nombreux sont ceux qui savent et désirent ce vécu, sans y parvenir, car ils attristent et éteignent l’Esprit par leur choix, leur obstination à tout vouloir gérer, à tenir le gouvernail, à agir selon ce qu’ils ressentent ou déduisent. Car l’Esprit ne peut et ne veut jamais s’imposer. Il s’éloigne quand nous l’attristons.

Qu’il est délicieux de le convier à demeurer en nous pour que la terre soit remplie de la connaissance de Dieu. C’est le ministère de l’Eglise. Chacun est membre du Corps dont Christ est la Tête. Chacun choisit d’inviter le Seigneur qui se tient à la porte et qui frappe, attendant que nous ouvrions largement notre coeur pour qu’il règne, guérisse, délivre et prodigue ses bénédictions.

Car l’Esprit est débordement de vie, plénitude de vie, surabondance de vie, éclosion de vie, source intarissable de révélation, consolateur et guide de nos pas sur le chemin de notre modeste condition.
Il a ressuscité Jésus d’entre les morts et il habite en nous pour rendre la vie à nos corps mortels. C’est par lui que nous faisons mourir les caprices du corps pour être fils de Dieu, étant conduits par Dieu, libérés de la servitude, conscients que nous avons un Père et que nous sommes enfants de Dieu.

Il nous aidera dans nos faiblesses. Il nous rendra inébranlables. Il intercédera selon Dieu pour nous en nous.

Comment ne pas l’aimer ?

Mickaël Berreby

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